• Les MOINES CHEVALIERS

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    Les moines marchent, comme des champions, à la suite du Christ. Ils vont se placer en première ligne de la guerre qui oppose le Bien au mal, la Lumière de l'éveil, de la vie et de l'épanouissement de l'âme aux ténèbres de l'illusion, de la mort et l'entropie.

    De gauche à droite : différents ordres de moines-soldats, Jacques de Molay, et un sceau templier, où le cheval pour deux soldats symbolise le vœu de pauvreté.De gauche à droite : différents ordres de moines-soldats, Jacques de Molay, et un sceau templier, où le cheval pour deux soldats symbolise le vœu de pauvreté.De gauche à droite : différents ordres de moines-soldats, Jacques de Molay, et un sceau templier, où le cheval pour deux soldats symbolise le vœu de pauvreté.

    De gauche à droite : différents ordres de moines-soldats, Jacques de Molay, et un sceau templier, où le cheval pour deux soldats symbolise le vœu de pauvreté.

     

    ls vont se placer comme des cierges au cœur d'un océan de ténèbres et les forces noires viennent se briser comme autant de vagues impies sur le brise lames de leur esprit.

     

    Ayant repoussé l'ennemi, leur cœur battant au rythme de l'invocation du Saint nom de Jésus, une force numineuse irradie de leur être sur toute la Terre, éloignant les forces de l'ombre et tiranttoute la Création vers le haut.

     

     

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    Jean Paul II le résumait très bien :

     

    Depuis les premiers siècles de l'Église, des hommes et des femmes se sont sentis appelés à imiter la condition de serviteur du Verbe incarné et ils se sont mis à sa suite en vivant de manière spécifique et radicale, par la profession monastique, les exigences qui découlent de la participation baptismale au mystère pascal de sa mort et de sa résurrection.

     

    En portant la Croix, ils se sont ainsi engagés à devenir témoins de l'Esprit, hommes et femmes authentiquement spirituels, capables de féconder secrètement l'histoire par la louange et l'intercession continuelles, par les conseils ascétiques et les œuvres de charité.

    En voulant transfigurer le monde et la vie dans l'attente de la vision définitive du visage de Dieu, le monachisme oriental privilégie la conversion, le renoncement à soi-même et la componction du cœur, la recherche de l'hésychia, c'est-à-dire de la paix intérieure, et la prière continuelle, le jeûne et les veilles, le combat spirituel et le silence, la joie pascale dans la présence du Seigneur et dans l'attente de sa venue définitive, l'offrande de soi et de ses propres biens, vécue dans la sainte communion du monastère ou dans la solitude érémitique.

    L'Occident lui aussi a pratiqué la vie monastique dès les premiers siècles de l'Église, et il en a connu une grande variété d'expressions dans les domaines cénobitique et érémitique.

     

     

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    Dans sa forme actuelle, inspirée surtout de saint Benoît, le monachisme occidental est l'héritier d'hommes et de femmes nombreux qui, après avoir quitté la vie selon le monde, cherchèrent Dieu et se donnèrent à lui, « sans rien préférer à l'amour du Christ».

     

    Aujourd'hui encore, les moines s'efforcent de concilier harmonieusement la vie intérieure et le travail dans l'engagement évangélique de la conversion des mœurs, de l'obéissance et de la stabilité,

    ainsi que dans la pratique assidue de la méditation de la Parole (lectio divina), de la célébration de la liturgie, de la prière.

     

    Dans la société actuelle quel pourrait être le rôle du moine ?

     

    Cette fonction de guerrier de l'Absolu, de contemplatif de l'Infini, a-t-elle encore un sens ?

     

    Repoussant les forces ténébreuses par sa recherche de sainteté, c'est-à-dire l'actualisation de l'image divine présente en lui afin de passer de l'image à la ressemblance, le moine a-t-il encore voix au chapitre en ce début de IIIe millénaire ?

     

     

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    Certainement. Peut-être plus que jamais, mais les frontières doivent s'estomper entre le monastère et la vie laïque.

    Le moine ne peut plus se permettre de vivre reclus.

     

    Aujourd'hui le désert, c'est nos villes tentaculaires, impersonnelles, où chaque homme et chaque femme se fait bousculer, noyer, exploiter pour nourrir une machine dantesque, sorte de créature de Frankenstein qui nous échappe totalement.

     

    Redonner l'espoir et illuminer ce monde en difficulté et en questionnement, témoigner sereinement de la lumière pascale, incarner l’Éternité ouverte par le vainqueur de la mort, voilà leur mission.

     

     

    Le moine est là pour donner du sens, pour incarner une bulle d'éternité dans le torrent furieux de la vie moderne, pour sanctifier le monde d'en-bas et le temps dans une société chronophage qui désacralise tout.


    Mais la frontière doit aussi s'estomper entre la vie laïque et l'idéal monastique. Autrement dit, le monde, la cité a besoin d'hommes et de femmes qui portent les valeurs monastiques dans leur cœur.

    Mais on pourrait dire « valeurs chevaleresques », car le moine laïque, vivant dans la cité, au cœur du tourbillon du monde, est un véritable chevalier.

     

    En effet, n'est-ce-pas précisément le rôle du chevalier consacré que d'affronter les ombres du monde.

     

     

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    Par l'armure flamboyante de la Présence et par l'épée sainte du Verbe, refuser les superficialités du monde, s'opposer aux lâchetés érigées en valeurs sociétales, renverser les contre-valeurs données en exemples, défendre les bonnes choses de la modernité contre les forces d'entropie et la décadence débilitante.

     

    Le monde a besoin de moine-chevaliers qui n'ont pas peur de chercher l'Absolu, de partir en quête de la lumière pascale et de Celui qui la porte.

     

    Forces de résurrection agissante, ces hommes, ces femmes, ces familles ne devront pas défendre les positions réactionnaires figées mais plutôt accompagner la force de l'Esprit qui mène l'humanité dans une ascension évolutive en spirale.

     

    Aujourd'hui, le moine-chevalier doit incarner, au cœur de la cité, les hautes valeurs spirituelles : la prière, la vie désintéressée, la quête de la Beauté, l'Amour du prochain, l'ouverture au Souffle de Feu, la culture de l'intelligence du cœur et de l'esprit.

     

    Il est plus que jamais un guerrier de l'Absolu qui doit se dresser contre l'idiocratie, la marchandisation, la vulgarité, la violence, l'injustice, l'absurde et la mécanisation.

     

    Oeuvrer à la réunion des chrétiens, afin que nous soyions unis, afin que soyons Un, tout en nous respectant et en nous enrichissant de nos différences. 

     

    Le moine d'aujourd'hui a la responsabilité de mener tous ces combats au nom du Christ qui n'est pas resté dans le désert mais s'est mêlé à la foule pour guérir et conjurer les plaies de son temps.

     

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    Intégrité, désir de Dieu, confiance en soi inséparable de la confiance en Lui, optimisme profond, courage et enthousiasme sont les qualités que doivent incarner les moines-chevaliers-laïques.

     

    Redonner l'espoir et illuminer ce monde en difficulté et en questionnement, témoigner sereinement de la lumière pascale, incarner l’Éternité ouverte par le vainqueur de la mort, voilà leur mission.

     

    Un des symboles les plus connus : la croix " pattée ". 

    IMAGE 1 : copyright ENRIQUE PARIETTI

     

    SOURCES

    http://www.relianceuniverselle.com/article-les-moines-3-3-des-moines-chevaliers-dans-la-cite-120169619.html

     

     

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