• HISTOIRE du CORSET

    CHATEAU de FALAISE (Cavaldos) château défiguré

    par une restauration plus que douteuse....

     

    On ne doit pas commenter une décision de justice?

     

    Ah bon?

    Et bien moi si ! je vais commenter et critiquer même !!!

     

     

    HISTOIRE du CORSET

    Louis-Auguste Lapito (1803-1874) Vue du château de Falaise

     

     

     

    Une décision de justice a été rendu récemment à propos de la "rénovation" en laideur dont a été victime le Château de Falaise, témoin de la naissance de Guillaume le Conquérant et capitale un temps de Normandie

     

    (sous le duc Robert).

     

     

     

    Le malaise, l'objet du délit ? :

     

    un beau jour, un architecte débarqua, un obscur architecte des monuments nationaux, qui non seulement ni connaissait rien en Normandie, ni en patrimoine historique normand, mais en plus il crut qu'il pouvait faire selon son bon plaisir, selon ses fantasmes, selon son nihilisme dégoutant et répugnant!

     

     

    Trois associations falaisiennes, normandes et aimant le patrimoine avaient donc combattu en justice, le gain n'est pas total puisque les outrages fait à l'auguste Chateau ne seront pas détruits : les prévenus saccageurs n'ont écopé que d'une amende.

     

    Nous ne pouvons pas féliciter la justice d'avoir ignorer complètement le dommage esthétique, et même historique de ce vandalisme d'Etat!

     

    Nous remercions les trois associations normandes pour leur courage et tenacité.

     Afficher l'image d'origine

    Comment éduquer des jeunes, leur apprendre l'histoire en Normandie, si on défigure les témoins, des traces permettant d'expliquer l'art et la construction défensive à ces époques?

    chateau de falaise 

    Yuca de Taillefer.

     

    D'ailleurs dans le magazine Archéologia, dans son numéro 334 de mai 1997, publiait un encadré intitulé :

    « le château de Falaise défiguré».

     

     

     

    L’architecte des Monuments Historiques en charge du projet de restauration depuis 1993, ne concevait pas sa tâche comme un simple devoir de préservation, encore moins de restitution, mais plutôt comme la nécessité de marier l’architecture d’un monument médiéval pluriséculaire aux canons en vigueur et surtout… à sa propre sensibilité

     

    Le résultat est pour le moins saisissant…

     

    A coups redoublés de béton armé, de toile pour les couvertures, sans même aborder le chapitre des restructurations intérieures, le château fut ainsi « réinseré » dans le XXe siècle dont il avait sans doute

    le mauvais goût de ne pas émaner.

     

     

     

    Pourquoi mettre des liens inexistants... pourquoi dire que le combat fut difficile... tout simplement parce qu'il y a eu d'énormes pressions tant médiatiques que politiques pour taire au maximum cette "affaire".

    Pourquoi ?? Dans quel but ??

     

    Les aménageurs venus d'on ne sait où ne feraient pas toujours du bon travail ??

    Où étaient nos compagnons du Devoir ?

    nos artisans ?

    nos tailleurs de pierre ?

     

    Ou peut-être tout bêtement que ce château est très, trop "normand"? ....

     

    Le site de France 3 avait également fait un article sur internet (mais l'article n'est plus en ligne... mais il a été récupéré : le voici :

     

    (il était à l'adresse :  www.normandie.france3.fr/info/16017600-fr.phpfrance3 conserve des archives.. alors.. pourquoi??).

     

     

    2012 Normandie 031 (Small) 

    Epilogue du procès du château de Falaise

    L'architecte de la rénovation condamné pour faute technique pour son "blockhaus" en béton

     

    Un procès frustrant pour les 3 associations qui avaient porté plainte il y a 9 ans contre la "rénovation" .

    Le tribunal correctionnel a retenu l'infraction technique, mais pas le dommage esthétique.

     

    Marc SADOUNI et Thierry LEPREVOST

     

     

    La haute cour a été restaurée au début des années 2000 (Photo : Slim Hanachi. Ville de Falaise). 

     Le tribunal correctionnel a retenu l'infraction technique, mais pas le dommage esthétique.

     

    Publié le 25/11 à 11:05

     

    Un choix esthétique discutable

     

    Le coeur du litige n'a jamais été purement technique, ni administratif. En attaquant les représentants de l'état, les associations entendaient d'abord fustiger le parti-pris architectural de l'aménagement du donjon, auquel ils refusaient le nom de restauration.

     

     

     

     

    Bruno Decaris, architecte en chef des monuments historiques et maître d'oeuvre de la restauration et de la modification à partir de 1995 du château, a été condamné à verser une amende de 3.000 euros.

    Elisabeth Gautier, ex-directrice régionale des Affaires culturelles de Basse-Normandie, a été condamnée à verser une amende de 2.000 euros avec sursis.

     

    La justice leur reproche d'avoir autorisé et exécuté les travaux de restauration et de modification sur le château sans certaines autorisations administratives.

    Le tribunal a dispensé les deux prévenus d'une inscription de leurs peines au casier judiciaire, au vu de leurs fonctions dans la fonction publique et en l'absence d'antécédents.

     

     

     

    La verrue en béton continuera à défigurer pour longtemps le château où Guillaume le Conquérant vit le jour, édifié au 12ème siècle.

     

     

     

     
    Beton !!! devant ce joyau féodal....!!!

     

    2012 Normandie 031 (Small)
    Tour Talbot.. Falaise
     
     
     
     
     
     
     
     

    Falaise au XVIe sciècle : gravure de Trolonge (XIXe s.) d'après une estampe du XVIe sciècle.

     

    Le site de Falaise, implanté en bordure des premiers contreforts du massif armoricain, est occupé par l’homme depuis au moins le Mésolithique (vers 7 000 av. J.-C).

    Différents types d’habitats se succèdent au cours des siècles, et il semble qu’à l’époque carolingienne, si l’on en croit d’illustres historiens dont Michel de Bouärd, il existe déjà une fortification sur le rocher.

    Tirant profit de cette protection, la ville se développe sur l’éperon rocheux formé par les deux vallées de l’Ante et du Marescot. Suit, au début du Xe siècle, la victoire obtenue par Rollon le viking sur le roi de France ; en acceptant de devenir chrétien, il négocie un large territoire au nord de la Seine au cœur duquel se trouve Falaise qui devient l’une des premières cités de Normandie.


    Dans ce nouveau paysage politique, la ville et le château vont sensiblement se développer et se transformer.

    Vers l’an mil, la forteresse ducale est particulièrement efficace et protège un vaste domaine.


    Construit sur le modèle des mottes fortifiées, le château est alors protégé par une solide enceinte entourant la basse-cour et est, sur la pointe, dominée par un donjon dont les bases au moins sont maçonnées.

    Lieu de pouvoir des nouveaux maîtres du pays, la ville est le lieu de naissance du plus célèbre d’entre eux, Guillaume le Conquérant, futur roi d’Angleterre. A cette époque, c’est une cité prospère qui compte sans doute 3000 ou 4000 personnes.


    Il ne reste aujourd’hui que de faibles traces du donjon de Guillaume et c’est à Henry Ier “ Beauclerc”, son dernier fils, que nous devons la construction du plus ancien des bâtiments qui constitue aujourd’hui la place forte de la haute cour (1123).


    Les fouilles 1996

    Devenu roi d’Angleterre, il s’inspire très directement des forteresses anglaises pour rénover le château familial: il en reproduit le plan carré, avec la partition par étage, l’aménagement d’espaces intérieurs voués à la résidence du seigneur et l’accès bien défendu par un escalier menant à l’étage et protégé par un avant-corps.

    Le grand donjon de Falaise est une forteresse typiquement anglo-normande. Henri Ier œuvre également beaucoup pour la ville,

    et y fait construire de nombreux bâtiments.


    A sa mort, de nouveaux conflits secouent le royaume anglo-normand pendant vingt ans.


    Mathilde sa fille et Etienne de Blois son neveu disparaissent à leur tour, et c’est Henry II Plantagenêt, le fils de Mathilde qui hérite
    du double titre de duc et de roi.


    Son union avec Aliénor d’Aquitaine le place à la tête d’un vaste domaine qui comprend : en France, la Normandie, l’Anjou, l’Aquitaine, le Limousin ; en Grande Bretagne, l’Angleterre.Il exerce aussi un étroit contrôle sur le Pays de Galles et l’Ecosse. Nous sommes en 1154 : jamais le royaume anglo-normand, qu’on appelle aussi l’empire Plantagenêt, n’a été aussi fort.

    Ce territoire va nécessairement susciter la convoitise du roi de France, dont le propre domaine est bien moindre…

    A cette même période, le château de Falaise s’agrandit du “ Petit Donjon ”.

    Il protège le front ouest de la forteresse et il est aménagé en résidence.

    A la fin du XIIe siècle, le roi de France Philippe-Auguste s’oppose fréquemment aux ducs normands :

    Henry II tout d’abord, puis ses fils, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre :

    c’est contre ce dernier qu’il obtiendra une victoire décisive : la Normandie devient française.


    En 1204, l’annexion du duché Normand au royaume de France met donc fin à la saga des ducs.

    Le nouveau maître de Normandie a besoin d’appuis locaux : il se montre très conciliant avec les falaisiens et reconstruit nombre de bâtiments détruits pendant le siège.


    Le troisiéme des donjons du château, voit le jour : c’est une tour de défense cylindrique, plus adaptée au siège et qui, haute de 30 mètres, symbolise son pouvoir.

    Dans l’enceinte, Philippe-Auguste aménage un châtelet qui remplace l’ancienne tour-porte qui mène aux donjons.

    Il flanque les remparts de tours nouvelles ou transforme celles qui existent et fait construire un logis vicomtal le long du rempart nord .

    Aux guerres du XIIe siècle, succèdent de longues années de paix en France.

    Le XIVe siècle est quant à lui catastrophique : les rois capétiens grèvent lourdement le peuple français ; des famines puis la peste s’abattent sur le royaume. La guerre de cent ans débute en 1337.

    Avant l’occupation anglaise , Il n’est pas sûr que Falaise ait été sévèrement touché par la guerre : les témoignages qui subsistent donnent l’idée d’une réelle prospérité.

    A cette époque, les étangs qui bordent les remparts du château au sud sont aménagés en viviers ;

    Au cœur de l’enceinte, un puits profond alimente la communauté en eau potable.

    Il est au centre d’un complexe résidentiel important, implanté sur le front sud de l’enceinte.

    Ces bâtiments ont aujourd’hui disparu : l’étude des documents d’archives permet de les imaginer ; mais leur situation précise ne pourra être donnée qu’après une vaste campagne de fouilles.

    L’occupation anglaise en Normandie, qui débute en 1418 relance un lourd programme de restaurations et d’aménagements militaires dans l’enceinte, ainsi que la construction de salles attribuées aux nouveaux administrateurs de la ville et de la vicomté.

    Quinze tours de flanquement protègent les remparts du château. On aménage des ouvertures adaptées aux nouvelles techniques de combat, des canonnières.


    Le XVIe siècle est durement marqué par les guerres de religion et le déclin des établissements religieux.

    Le couronnement de Henri IV, roi de France protestant, va provoquer de sérieux conflits en Normandie.

    La ville de Falaise, particulièrement hostile au nouveau roi, subit donc un siège sévère conduit par le monarque lui-même :

    En janvier 1590, les armées royales détruisent le rempart Ouest de l’enceinte castrale « par 400 coups de canon » et pénètrent dans le château :

    les marécages qui entourent le château et les vieux murs n’ont aucune efficacité devant les tirs modernes de l’artillerie.

    Quelques jours après, le gouverneur de Falaise se rend; en même temps que le rôle militaire du château disparaît.

    Le déclin amorcé se confirme, les bâtiments se dégradent.

    Les XVII et XVIIIes siècles, sont ceux d’un développement général de l’économie de la ville.

    De beaux hôtels particuliers sont construits, ainsi que l’actuel hôtel de ville.

    Les portes de l’enceinte urbaine, symboles des défenses médiévales, sont rasées :

    on perce de nouvelles routes : on aménage de nouveaux espaces urbains.

    Avant la Révolution Française, Falaise compte 15000 habitants.


    Au XVIIIe siècle, on procède à d’importants travaux. Les fossés sont progressivement comblés. le plan du château de Falaise par VIOLET LEDUC

    Une vaste enceinte irrégulière flanquée d'une quinzaine de tours délimite une gigantesque basse-cour autrefois occupée par des bâtiments résidentiels, des communs et des jardins. Les tours ont une forme cylindrique ou hémicylindrique.


    Certaines sont probablement l'œuvre des ducs-rois Plantagenêts dans la seconde partie du XIIe siècle, les autres celle de Philippe Auguste après 1204. Ces dernières sont en général reconnaissables à leur base pleine amplement talutée.

    Dans l'angle nord-ouest, sur une éminence rocheuse, trône un ensemble architectural colossal des XIIe-XIIIe siècles. Il est composé de trois parties distinctes :

    1/ Le grand donjon quadrangulaire à contreforts plats, érigé par Henri Beauclerc en 1123 et conservé sur deux niveaux.

    Son plan au sol occupe 26,60 mètres sur 22,80 mètres.

    L'épaisseur des murailles oscille entre 3,15 et 3,50 mètres.

    Le rez-de-chaussée servait comme bien souvent de cave à provisions avec des murs aveugles.

    On pénétrait dans le bâtiment par une porte située au premier étage. On y trouvait à l'origine l' " aula " (la grande salle commune), deux autres pièces peut-être à destination résidentielle (chambre et antichambre comme le suggère Jean Mesqui ?), et la " capella " (la chapelle castrale), cette dernière étant logée dans une légère excroissance de la façade sud. L'espace intérieur était éclairé par des baies géminées.

     

    Il manque à ce donjon son couronnement et son second étage qui abritait sans doute l'essentiel de la " camera "
    (les appartements seigneuriaux).


    Les différents degrés sont desservis par des escaliers à vis ou en rampes droites aménagés, comme à Loches, dans les murailles. Une restauration tragique effectuée récemment a cependant considérablement altéré la structure de l'édifice.

     

    2/ Un peu plus tard fut adjoint au grand donjon un second ouvrage rectangulaire de dimensions plus modestes et désigné sous le nom de " petit donjon ". Il forme à l'ouest une sorte d'excroissance. Le cas n'est pas isolé : on retrouve une disposition similaire un siècle plus tôt à Loches (Indre-et-Loire) et
    peut-être Langeais (Indre-et-Loire).

     

    3/ Les ingénieurs de Philippe Auguste renforcèrent ce corps préexistant par une tour circulaire appelée " Tour Talbot ", en souvenir du grand capitaine anglais de la Guerre de Cent Ans. Elle mesure actuellement 30 mètres de haut pour un diamètre de 15 mètres. L'épaisseur de ses murs atteint 4 mètres et son diamètre intérieur est donc de 7 mètres. Elle possède 6 étages voûtés en pierre et planchéiés alternativement. On y pénètre par le deuxième niveau qui communique avec le Petit Donjon. Sa base est légèrement fruitée. La tour était autrefois sans doute hourdée, mais fut pourvue de mâchicoulis sur consoles au XIVe ou au XVe siècle comme l'atteste une lithographie du XVIIIe ou XIXe siècle. Le couronnement actuel fut recréé au XIXe siècle.


    Nos contemporains fustigent volontiers - souvent sans être en mesure de réellement argumenter - les restaurations jugées abusives effectuées en France, surtout entre 1800 et 1900.


    Eugène Viollet le Duc est généralement l'une des cibles privilégiées.

    Marcel Proust évoquait déjà les " déjections " de l'architecte parisien.

     

    Notre temps a " heureusement " mis bon ordre à tout cela. Le magazine Archéologia, dans son numéro 334 de mai 1997, publiait un encadré intitulé : " le château de Falaise défiguré ". L'architecte en charge du projet de restauration depuis 1993 ne concevait pas sa tâche comme un simple devoir de préservation, encore moins de restitution, mais plutôt comme la nécessité de marier l'architecture d'un monument médiéval pluriséculaire aux canons en vigueur. Le résultat est pour le moins saisissant. A coups redoublés de béton armé, de toile pour les couvertures, le château fut ainsi " réinséré " dans le XXe siècle dont il avait sans doute le mauvais goût de ne pas émaner.


    Cette réalisation hors norme pose la question essentielle des modalités de préservation de notre patrimoine.


    Cristallisation des ruines, restitution ou adaptation

    à l'inspiration des goûts actuels ?


    Les toitures des donjons s’effondrent et disparaissent, il est envisagé de les faire raser : mais le coût des travaux est si élevé qu’on y renonce.

     

    En 1790, on destine le bâtimen à des fonctions administratives, on élève des arcades classiques dans le vestibule du logis et c’est un collège qui est construit. La chapelle castrale est partiellement détruite.


    Les donjons sont abandonnés.

    Ce ne sera qu’en 1840 que dans l’esprit d’une reconnaissance générale des monuments anciens – et par la volonté du premier ministre « des Beaux Arts », Prosper Mérimée, -on classe le château.

     

    Grâce à cette première restauration, on sauve les murs du château.


    Le Château de Falaise en 1900


    Mais la dernière guerre et les dommages du temps nécessitent de nouveaux travaux

     

    C’est pourquoi, vers 1980, l’Etat et la Ville de Falaise –propriétaire –

     

    montent un vaste programme de restauration des donjons :
    elle durera dix ans (1986-1996).

    Depuis 1996, on a créé un bâtiment d’accueil et restauré la Haute-Cour.

     

    Restauration bétonnée devant un Chateau féodal de

    Guillaume Le CONQUERANT, à Falaise.

     

    Il faut maintenant entamer les travaux de restauration de l’enceinte castrale. Résidence ducale, résidence royale, symbole du pouvoir politique central pendant de longs siècles, le château a subi ensuite une longue descente vers l’oubli.


    Aujourd’hui, il renaît pour le plaisir et la mémoire des visiteurs.

     
     
     
     

     


    votre commentaire
  •  

     

     Chateau de Canon

     

     

    Afficher l'image d'origine

     

    http://www.chateaudecanon.com/visiter-les-jardins-de-canon.html 

     

    Entre Caen et Lisieux, raison et imaginaire se mélangent dans ce parc anglo-français réalisé dans l'esprit de la seconde

    moitié du XVIIIe siècle.

     

     

     

    Description Aux confins du Pays d'Auge et de la plaine de Caen, au cœur d'une région riche en églises romanes, manoirs et châteaux, sur la vieille route des diligences de Lisieux à Falaise, Canon, enchâssé sous les voûtes de ses arbres sans âge, murmure de ses mille sources.

     

    Le château de Canon est un château situé dans la commune de Mézidon-Canon, dans le département français du Calvados, en Normandie.

    Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 juin 1941 .

     

    derri_re_ses_grilles

       

    Histoire La seigneurie de Canon, propriété d’Eudes de Canon au Moyen Âge, passe ensuite par le jeu d’alliances et de successions, notamment aux

    familles Franqueville, Sarcilly, Le Sueur puis à

    Thomas De Berenger en 1689.

      

      

    Afficher l'image d'origine  

      

    Son fils, Robert de Berenger fuit le régime et part se réfugier en Angleterre en 1727, vendant Canon à vil prix à un

    sieur de La Roque, fortuné receveur des tailles de Valognes, qui construit alors une nouvelle demeure, creuse la pièce d’eau et commence à planter les avenues.

     

     

     

    Jean-Baptiste De Beaumont épouse en 1760 Anne Louise Du Mesnil, seule héritière de la famille de Berenger, et s’intéresse alors en qualité d’avocat aux conditions critiquables de la vente

    de Canon menée en 1727.

      

      

      

      

    Après 10 ans de procédure, à laquelle s’intéresse de près son grand ami Voltaire, il gagne son procès et engage alors immédiatement d’immenses travaux qui le ruineront.

     

    Afficher l'image d'origine 

    Les précieuses archives conservées dans le « chartrier » de Canon permettent de connaître tous les détails des travaux réalisés de 1768 à 1786, notamment par les nombreuses lettres que l’avocat adressait à son intendant Eutrope SERAIN,

    depuis Paris où le retenaient ses plaidoiries.

     

     

    SERAIN mènera ainsi à bien les transformations du château, les diverses constructions des dépendances et fabriques et la création du parc, sous les instructions précises de l’avocat qui y enverra des maîtres de qualité.

     

    Utilisant la pierre blonde calcaire de Quilly et le sable de mer pour « rustiquer » les façades, plus de 30 ouvriers travailleront quotidiennement sur place durant dix années.

     

    cygnes

     

      

    J.B. ELIE de BEAUMONT commandera lui-même aux pépinières d’Harcourt les innombrables arbres d’essences variées qui orneront le parc, cherchant toujours des contrastes de couleurs en toutes saisons ; il sera attentif en outre aux « bruits de la nature » ou aux effets de perspectives.

     

    Afficher l'image d'origine  

     

     

    Il attachera également beaucoup d’importance à ses « fruitiers », dénommés « Chartreuses », ces treize jardins clos de murs et reliés par une enfilade d’ouvertures en plein cintre, dont il établira lui-même les plans.

      

     

     

    Il souhaitera venir s’y reposer pour oublier son activité trépidante et, selon ses correspondances, s’y délasser quelques jours et « ne pas même ouvrir un livre » …

     

    24

     

    Enfin Monsieur et Madame ELIE de BEAUMONT créaient en 1775 la célèbre

    « fête des Bonnes Gens », grande célébration de la Vertu, deux jours de fête durant lesquels sont couronnés ici la Bonne Mère, le Bon Vieillard, le Bon chef de Famille et la Rosière, élus au suffrage universel parmi les habitants de Canon, Mézidon et Vieux-Fumé.

     

     

    Afficher l'image d'origine 

    De nombreux souvenirs de cette fête, qui rassemblait des milliers de personnes chaque année, entre le château, l’église et l’abbaye de Sainte Barbe de Mézidon, sont conservés dans les salons du château.

     

     

    Afficher l'image d'origine  

    Une partie importante des dépendances, au Nord, était consacrée à cette manifestation, par l’aménagement d’une grande salle de théâtre dite « salle des Rosières » ; les motifs sculptés de la façade Est du château en portent également témoignage. …

     

    25

     

    En 1783, sa chère épouse qui a tant contribué à la création et à l’administration de son petit royaume, et auteur des fameuses « Lettres du Marquis de Rosel » meurt, le laissant désespéré.

     

    Dès lors, il ne vient plus guère à Canon et hâte la fin des travaux qu’il finance de plus en plus difficilement.

      

       

    Après avoir écrit «Canon est un cancer qui me ronge », il meurt très endetté en 1786, laissant un fils de 13 ans, Armand, dont le célèbre avocat TARGET sera le tuteur .

     

    Afficher l'image d'origine  

    Ainsi le domaine créé, respecté et entretenu par la famille ELIE de BEAUMONT parviendra presque intact à leurs descendants actuels malgré les révolutions, guerres et autres événements.

     

    33

     

    Très apprécié dans la région, J.B. ELIE de BEAUMONT évitera au domaine de Canon les désordres de la Révolution.

     

     

     

    En revanche, Canon souffrira gravement de la dernière guerre qui verra s’installer au sein même du château, un hôpital allemand en juin 1944, puis les troupes d’une division de chars Panzers que les frondaisons des arbres bicentenaires protégeaient efficacement du repérage des avions alliés.

     

     

      

    Si les Beaux-Arts reconstruiront parfaitement, dans le cadre des dommages de guerre, la ferme du Nord victime d’une bombe américaine, il n’en sera pas de même pour les autres dépendances qui subirent en outre en 1945 une réquisition pour y loger des réfugiés travaillant à la restauration des voies ferrées de la région.

     

    Privées de dommages de guerre faute d’identification des très graves dégradations constatées (occupants ou réfugiés ?)

     

     

     

     les vastes dépendances sont depuis cette époque très dégradées et des restaurations progressives sont chaque année mise en œuvre.

     

    27_1

     

    Si le château lui-même est de dimensions modestes, les dépendances, doublées de chaque côté par une grande cour, sont considérables.

     

    Elles représentent à elles seules plus d’un hectare de toiture.

      

    Afficher l'image d'origine  

    Alors que ces charges écrasantes sont très difficiles à supporter, le parc fut ravagé par plusieurs tempêtes, notamment celle d’Octobre 1987, puis en 1990 et en 1992, et enfin par le dévastateur ouragan du 26 décembre 1999.

      

      

      

    Des centaines d’arbres plus que bicentenaires sont ainsi tombés, défigurant hélas pour des décennies certaines allées du parc connues pour leurs voûtes végétales qu’un siècle ne suffira pas à reconstituer.

     

    07

      

    Enfin, cette architecture d’arbres et de pierres et toujours de plus en plus encerlée par le béton de l’agglomération qui menace gravement CANON d’étouffement. Seule la vigilance de tous empêchera de porter atteinte aux charmes de ce rare témoin du 18ème siècle.

     

    10

      

      

    Suivre le parcours fléché Il commence par la salle d'accueil, qui a successivement servi d'écurie, puis de laverie et enfin de laiterie

     

    1. Ferme du sud Cet ensemble construit en partie par Monsieur de LA ROCQUE au début du 18ème, fut modifié

    par J.B ELIE de BEAUMONT qui, par souci d'équilibre,

    construira plus tard la ferme du nord en parfaite symétrie.

     

     

    Ici se trouvait la réserve de vie du château : écuries, bûcher, pressoir, oisellerie, logements du personnel, etc..., de même « la maison des vétérans » dans laquelle J.B ELIE de BEAUMONT logeait gracieusement de vieux soldats des Armées du Roi

    (d'où l'inscription sur la plaque de marbre côté avenue).

     

    Le pressoir présente l'intérêt d'être complet et pour partie en pierre de Caen (contrairement au granit ou au bois plus souvent rencontrés). 

      

      

    Plus loin, une « charreterie » communique avec le potager (non ouvert au public)

    2. Le bosquet du vase Au sortir de la cour sud, le « bosquet du vase » à droite, dont le tracé des allées dessine la forme d'un vase ; partie du parc très endommagée par une tornade en 1981 puis les tempêtes successives 1987, 1990 et 1999.

      

    A gauche, charmante orangerie récemment restaurée.

    3. Temple de la pleureuse Ce petit monument, de style néo-classique fut construit en 1783 par J.B ELIE de BEAUMONT à la mémoire de son épouse qui venait de mourir, et dans l'esprit de la mode des « fabriques ».

     

     

    Une jeune fille pleure sur un médaillon représentant le profil de la défunte.

     

    A l'intérieur, au fond de l'édifice, le buste de son épouse au-dessus de vers composés par le poète LA HARPE, ami de la famille.

     

    B147891072En

    43

      

    Les jardins de Mézidon-Canon, entre Caen et Lisieux, sont remarquables. Les chartreuses, jardins clos de murs, sont uniques en France.

    Un des joyaux du Calvados.

     

    En Normandie, les jardins du château de Canon sont encore les témoins du siècle des lumières. Leur composition est restée intacte depuis la moitié du 18e siècle. 


    Un miroir d'eau, des parterres réguliers à la française s'harmonisent à merveille avec le jardin à l'anglaise.

     

    Entre bosquets sauvages, ruisseaux et canaux, découvrez les fabriques d'époque. 


    Le must : les chartreuses, véritable serre à ciel ouvert.

     

    Ces 13 jardins clos de murs permettaient d'obtenir de beaux fruits.

     

    D'ailleurs, la statue de Pomone, déesse des fruits, y règne encore. Aujourd'hui, ils sont plantés de vivaces. 

    Classé "jardin remarquable", Le château de Canon et son parc forment un ensemble incontournable au coeur de la campagne normande.  

     

    http://www.calvados-tourisme.com/diffusio/fr/decouvrir/parcs-et-jardins/mezidon-canon/parc-et-jardin-du-chateau-de-mezidon-canon-entre-caen-et-lisieu_TFOPCUNOR014FS0009P.php

    Afficher l'image d'origine

     

    Deux possibilités pour se rendre au n°4 :

     

    - Retourner sur ses pas vers le miroir d'eau.

    - Descendre à droite du temple à travers l'herbage pour rejoindre le pont le

    Laizon et la petite promenade dite « promenade sauvage ».

     

    Elle peut se parcourir par la grande allée,

    ou par le petit sentier sinueux surplombant la rivière.

      

    A noter un endroit sur lequel J.B ELIE de BEAUMONT s'était fait construire un cabinet de toilette, écrivant qu'il souhaitait venir y prendre son bain en s'imaginant dans le lit de la rivière... (il n'en reste malheureusement aucun vestige).

      

     

    23

      

    4. Miroir d'eau Au pied de cette pièce d'eau creusée lors de la construction du château, on peut admirer un parfait reflet de l'édifice.

     

    cygnes

      

    Le « miroir » est alimenté exclusivement par des eaux de sources, d'une température constante d'environ 13°.

    Truite, carpes, gardons et anguilles comme cygnes et canards, s'y plaisent.

    Belles statues en marbre de Carrare sur piédouches sculptés.

    Afficher l'image d'origine  

    Coule en contrebas la rivière le Laizon qui prend source près de Falaise. En face, avenue de Hêtres, abattus par les nombreuses tempêtes et replantés en 1992. (Les hêtres du bout de l'avenue ont, quant à eux, environ 40 ans).

     

    B147891072Hn

      

    5. Cascade et vue sur le château BERENGER Cascade aménagée sur demande précise d'ELIE de BEAUMONT au pied d'une petite grotte constituée de rochers décoratifs et que l'on retrouve à d'autres endroits près de ruisseaux et petits étangs.

      

    Le Laizon est ici dérivé pour alimenter le grand canal. Vu de cet endroit, le château Bérenger évoque charme, mystère et poésie.

     

    Observer les derniers rares platanes d'Orient plantés en 1786, seuls rescapés des dernières tempêtes, d'une majesté et d'une ampleur considérable.

     

    17

      

    6. Grand canal et château BERENGER Après la cascade, poursuivre l'allée longeant la rivière puis prendre à droite et franchir le pont de bois. Quelques mètres plus loin, à votre gauche, belle perspective sur ce grand canal.

      

    Afficher l'image d'origine  

      

    Totalement envasé depuis des décennies, ce canal a fait l'objet d'importants travaux en 1997 (curage, remise en eau, reprises des digues, etc...).

    Prendre l'allée en face du canal pour retour vers le château Bérenger.

     

    3743614484_f0437a3da0
    pigeonnier_j
    3743612212_88292e0e51

      

      

    7. Le pigeonnier

    En quittant le Château Bérenger vers le pigeonnier, et après le rond des aucubas, sur la droite, cette partie du parc est appelée « bosquet du Clos Target ».

      

    Cet avocat, ami intime des ELIE de BEAUMONT eut la

    faculté d'y aménager un jardin à son goût.

     

    On y découvre petit lac romantique, ruisseau, petit puits en pierre, piliers d'entrée, rochers rapportés sur les bords de l'eau, le tout sous les platanes d'Orient, ifs, lauriers, aucubas, formant un ensemble irrégulier dans le goût anglo-chinois.

      

      

    Le pigeonnier est original par sa forme, semi-circulaire, due à « un accident » de l'histoire.

    Afficher l'image d'origine 

    Ce pigeonnier Renaissance, initialement de forme ronde, fut en effet coupé en son milieu lorsque J.B ELIE de BEAUMONT fit installer le kiosque chinois dans l'alignement du temple construit en 1783.

      

      

    Il décidait alors d'orner ce pigeonnier d'un motif néo-classique avec tympan, fronton et deux colonnes, dans l'esprit italien.

     

    « Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre »,

    inscription sur la plaque de marbre au-dessus du fronton.

      

     

    perspective

    8. Jardin d'ombre

      

    Promenade le long du canal dans une zone fraîche et ombragée enrichie par la plantation de nombreuses variétés d'arbustes.

    Jean Baptiste Elie de Beaumont avait pris grand soin à ce que partout dans le parc on entende le bruit de l'eau qui coule.

     

    kiosque

      

    Afficher l'image d'origine  

    9. Kiosque chinois

    Le kiosque chinois est une fabrique achetée au château des Ternes à Paris dont le parc était alors victime de l'urbanisme, et installée après la mort de l'avocat 1786.

     

    Il permet de se reposer à l'ombre en contemplant

    « l'allée de la montagne, les prés et les bois ».

      

    A noter, l'originalité de la toiture et de la charpente, (restaurées à plusieurs reprises, en 1970 puis 1997 grâce au concours du Ministère de la Culture, du Conseil Général du Calvados et des Vieilles Maisons françaises, comme le fut également le Temple en 1985).

     

     

    Les archives ont permis de découvrir que J.B ELIE de BEAUMONT s'était fait construire, en haut de la colline boisée au nord, un petit observatoire en bois duquel il montrait à ses amis son parc en cours de plantation.

     

    27

      

      

    10. Les Chartreuses

    Enfilade unique de 13 jardins clos que J.B ELIE de BEAUMONT appelait ses « fruitiers » et qui permettaient, à l'abri des murs, d'obtenir des fruits magnifiques : pêches, poires, abricots, amandes, figues, raisins...

    Les 850 mètres de murs qui tiennent aujourd’hui davantage par le lierre que par la pierre, permettaient de recevoir ces fruitiers en espaliers.

      

      

    Pour en planter davantage sans perdre le soleil, les murs sont conçus de plus en plus hauts vers le nord.

     

    Aujourd'hui, ces chartreuses sont ornées de fleurs innombrables, en majeure partie des vivaces et sont entretenues, comme le reste du parc, par des moyens essentiellement familiaux.

      

    Ces jardins, très renommés, à l'architecture unique, constituent de véritables serres à ciel ouvert.

     

    La chaleur étouffante de l'été impose un arrosage intensif et fastidieux tant les fleurs et arbustes s'y dessèchent. Pomone, déesse de l'abondance, œuvre de DU PATY, rehausse encore l'éclat de l'ensemble.

      

      

    (Sortie conseillée par la Chartreuse des capucines, avec sa charmante statue en terre cuite des « trois amours maîtrisant la foudre ».)

      

     

    Oies_sur_un_bras_canal_du_Laizon

    11. La cave et les animaux de la ferme

      

    A gauche en sortant des Chartreuses ne manquez pas la cave à cidre. Vous pouvez y déguster du Calvados, du Cidre, du Poiré, du Pommeau, du Jus de pommes et y acheter de nombreux produits biologiques fabriqués sur place.

     

     

    A proximité, vos enfants et vous-même

    pourraient y retrouver tous les animaux de la ferme : 2 euros).

    Vous y apercevrez la fameuse cabane branchée que vous louez comme chambre d'hôte.

     

     

    12. En sortant des Chartreuses, prendre l'avenue à droite, en direction du château.

    La Ferme du Nord terminée en 1781, fut bombardée dans la nuit du 7 au 8 juin 1944 et partiellement détruite par une bombe de 500 livres.

      

      

    On y observe les oeil-de-boeuf et les anses de panier rappelant les charreteries de la ferme du Sud et donnant l'illusion d'une symétrie parfaite.

     

     

    B147891072Nn

      

      

    13. Salle des rosières

    Ces communs en équerre abritaient la chapelle et la salle des « Bonnes Gens » où se déroulait depuis 1775 cette grande fête en l'honneur de la Vertu, lors de laquelle on couronnait la Rosière, le Bon Vieillard, la Bonne Mère et le bon Chef de Famille.

     

     

    Les aménagements en salle de théâtre ont malheureusement disparu.

     

    La tribune était installée au fond sous l'ouverture en plein cintre, pour la présidence de Monsieur et Madame ELIE de BEAUMONT.

      

    A gauche, une galerie courait au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée.

    A noter enfin les fenêtres extérieures de l'étage en trompe l’œil...

     

    08

    14. Façade et cour d'honneur

      

    Vous retrouverez cette fête des « Bonnes Gens » évoquée par les chutes de trophées ornant la façade principale du château :

    médailles offertes, rubans pour les porter, instruments de musique, drapeaux, bannières, souvenirs accompagnant la procession de l'église au château.

      

    Sur chacune des façades sont gravés sur le marbre des vers extraits de l'épître de Boileau à Lamoignon.

     

    En face de la cour d'honneur, la grande avenue de plus d'un kilomètre est bordée de tilleuls (autrefois des ormes), puis de marronniers.

     

    04

     

    Le domaine de CANON est une propriété privée, habitée encore à ce jour par les descendants de son créateur.

      

    Celui-ci, Jean-Baptiste Jacques ELIE de BEAUMONT, né à Carentan en 1732, célèbre avocat au Parlement de Paris, Intendant des Finances du Comte d'Artois (le futur roi Charles X), fervent défenseur de la cause des protestants au 18ème siècle, et grand ami de Voltaire, notamment après ses succès dans les fameuses affaires CALAS et SIRVEN, a marqué de son esprit et de sa personnalité

    l'ensemble architectural et paysager que vous allez parcourir.

      

      

      

    Très apprécié dans la région, Jean-Baptiste de Beaumont évitera au domaine de Canon les désordres de la Révolution.

     

    Léonce, son petit-fils, fût célèbre et respecté en tant que premier créateur de le carte géologique de France et donna même son nom à une montagne en Nouvelle-Zélande.

      

     

    coucher_de_soleil

      

       

    Le château de Canon souffrira gravement de la dernière guerre qui verra s’installer au sein même du château, un hôpital allemand en juin 1944, puis les troupes d’une division de chars Panzer que les frondaisons des arbres bicentenaires protégeaient efficacement du repérage des avions alliés.

     

     

    Si les Beaux-Arts reconstruiront parfaitement, dans le cadre des dommages de guerre, la ferme du Nord victime d’une bombe américaine, il n’en sera pas de même pour les autres dépendances qui subirent en outre en 1945 une réquisition pour y loger des réfugiés travaillant à la restauration des voies ferrées de la région.

     

    07

      

      

    Architecture Balustres du Château et statues à la mode italienne, kiosque Chinois, temple, ruines néo-classiques, miroir d'eau, longues avenues droites qui mènent à la cour d'honneur, font du parc "un jardin de transition" où le style français régulier et droit côtoie l'anglais naturel et sinueux. Canon a conservé aussi ses "Chartreuses", cette rare enfilade de treize jardins fleuris et clos de murs. 

      

    Le domaine de CANON est une propriété privée, habitée encore à ce jour par les descendants de son créateur.

      

      

    Celui-ci, Jean Baptiste ELIE DE BEAUMONT, né à CARENTAN en 1732, célèbre avocat au parlement de Paris, Intendant des Finances du comte d'Artois, fervent défenseur de la cause des protestants au 18ème siècle, et grand ami de Voltaire, a marqué de son esprit et de sa personnalité l'ensemble architectural et paysager que vous allez découvrir.

      

    Domaine conservé intact depuis cette seconde moitié

    du 18 ème siècle, sans ajout aucun,

    CANON constitue un rare témoin de ce "Siècle des Lumières", ce qui a motivé son classement intégral au titre des Monuments Historiques, tant pour le bati que pour ses abords, parc, jardins, fabriques, avenues...

     

     

    13 15

     

    14

    21

    22

      

    Jardin Les jardins du château sont classés jardins remarquables, notamment grâce aux treize jardins clos de murs, appelés chartreuses qui servent d'écrin à des centaines de variétés de fleurs et sont ouvert à la visite.

      

    L'intérieur du château ne se visite pas .

     

    http://www.chateaudecanon.com/diversite-botanique.html 

     

     

    1985 : premier prix de sauvegarde de l’association Vieilles maisons françaises. 

    1987 : premier prix de la fondation des parcs et jardins de France. 

    Après la tempête de 1999, le château a reçu une aide de la fondation des parcs et jardins de France.

    mai 2000 : premier prix de la compagnie Art du jardin.

    Aujourd'hui

     

    chateau_Canon_cabane
    65

      

    Le château possède également une cabane dans les arbres qui fait office de maison d'hôte.

     

    Une cave est ouverte permettant la vente de produits de la ferme, fabriqués biologiquement avec les pommes et les poires du château :

    cidre, calvados, halbi, champoiré…

      

    Horaires d'ouverture des jardins 2016

    Du 1er au 17 avril, en mai, juin et septembre :

    Tous les jours sauf le mardi de 14h à 19h

    En juillet et août : 

    Tous les jours de 11h à 13h et de 14h à 19h 

    • Dernière entrée 1 heure avant la fermeture
    • Boutique et salon de thé ouverts aux même horaires!

     

    buste

      

      

    http://www.france5.fr/silence-ca-pousse/silence-ca-pousse-video.php?id_article=1959

     

    source :

    ARTICLE   D.R.

     http://dona-rodrigue.eklablog.net/le-chateau-de-canon-xviiie-siecle-calvados-a4721423

     

    http://calvados.guide-france.info/domaine,de,canon.dans.le.14 

    http://www.calvados-tourisme.com/diffusio/fr/decouvrir/parcs-et-jardins/mezidon-

    canon/parc-et-jardin-du-chateau-de-mezidon-canon-entre-caen-et-lisieu_TFOPCUNOR014FS0009P.php  *

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
    Afficher l'image d'origine
     
     
    Le trésor des Templiers
     


    L'ordre du Temple avait pour mission de "conserver" la Terre Sainte conquise en 1099, c'est un ordre religieux
    qui avait été consacré par le Concile de Troyes en 1128.
     

    Ces Templiers avaient fait voeu de pauvreté, de chasteté, d'obéissance, de protection des colons et des pèlerins.
     

    Ce qui les a pas trop gêné... de faire autre chose... parce que la réalité était toute autre !

    Ils avaient developpé une activité bancaire qu'ils ont conservé même après la perte du royaume de Jérusalem.
     
    En peu de temps cet ordre du Temple a réuni une fortune colossale, en terres et en bâtiments.
     
    On est arrivé à recenser deux mille commanderiesdeux millions d'hectares de terres cultivées et la moitié des maisons de Paris leur appartenaient !

    L'ordre du Temple était bien plus riche que le royaume de France....
    ce qui a déclenché la colère et la haine de Philippe le Bel.

     Il les a fait arrêter et emprisonner sous des accusations toutes plus fausses les unes que les autres !
     
    Les Templiers ont été jetés en prison et exécutés jusqu'au dernier en même temps que leur grand maître Jacques de Molay.


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Où est passée la fortune des Templiers ?

     
     
    Au moment de leur arrestation collective, les officiers royaux n'ont trouvé que quelques papiers sans importance.

    Où est passé l'argent manipulé par tous ces Templiers ?
     
    Est-il en sécurité, en France, dans un lieu secret ?
     
    Si secret que personne ne l'a trouvé ?
     
    Est-il sorti clandestinement du pays ?

    A Chinon, dans le domaine de Gisors où les Templiers étaient emprisonnés, les graffitis qu'ils ont laissés seraient peut-être des indications codées pour localiser ce fameux trésor ?



     

    Une rumeur a prétendu que la veille de l'arrestation de l'ordre, trois lourds chariots ont quitté le Temple de Paris, vers une destination connue de personne. (il faut toujours se méfier des rumeurs... elles ont la peau dure !)
     

    Un jour, durant la Seconde Guerre mondiale, un jardinier du château de Gisors a prétendu qu'il avait découvert une crypte secrète sous la forteresse, un endroit où se trouvaient des sarcophages et des coffres remplis de métaux précieux.
     
    Afficher l'image d'origine 
     
     
    Mais ce n'est qu'en 1960,  qu'André Malraux a ordonné de faire des fouilles.

    Ils ont pris leur temps ! et ces fouilles n'ont rien donné !

    Par contre, elles ont sapé les fondations du château qui était à deux doigts de s'effondrer !

    Une consolidation des fondations a été faite et depuis,
    il est interdit de faire d'autres fouilles à Gisors !

    Là aussi, il faut rester logique et se demander
    si un tel trésor a vraiment existé ?

    En effet, chaque commanderie avait la monnaie nécessaire pour les affaires courantes.
     
     
    Mais tout l'argent qui rentrait était aussitôt investi
    dans l'achat de nouvelles terres ou de nouveaux bâtiments.

    Pourtant, ces coffres remplis de richesses continuent de torturer l'esprit des chasseurs de trésor et certains...
     
    peut-être plus téméraires, rêvent de prouver qu'une fortune dort sous nos pieds 
     
     
    http://www.lemiroirdutemps.com/article-35913040.html
     
     

     

     

     

    Il y a près de sept cents ans, un 19 mars 1314, le grand maître de l’ordre des Templiers, Jacques de Molay, brûlait vif sur un bûcher dressé par la justice royale. Rappel d’un événement où se mêlent des histoires de trésors et de malédictions…

     
     
    • Les années fastes
      Les années fastes

       

      L’origine de l’ordre des Templiers

    •  
      La création de l’ordre des Templiers remonte au début du XIIe siècle.

    • Au départ, en 1119, les templiers n’étaient rien d’autre qu’un petit groupe de neuf chevaliers désireux de défendre les routes de pèlerinage vers la Terre sainte.

    •  
      En 1128, le concile de Troyes en fait un ordre reconnu, avec des règles rédigées par saint Bernard associant les obligations des moines à celles des soldats. Chevaliers du Christ, les templiers ont pour mission officielle de défendre les lieux saints et ceux qui s’y rendent.

      Un ordre qui s’enrichit…On est alors en pleine période de croisades. Aussi, très vite, rois, princes, nobles et simples bourgeois donnent sans compter leur argent à l’ordre des Templiers pour assurer à leur place la protection de Jérusalem.

    • Des donations si nombreuses que les templiers deviennent en peu de temps l’un des ordres religieux les plus riches d’Europe, non seulement en argent, mais aussi en biens fonciers et en commanderies. Le double jeu de l’argent
      Cette richesse permet bien sûr la construction de forteresses puissantes tout le long de la route vers Jérusalem : à Gazat, à Saphiet près de la plaine de Galilée, à Damas, à Tibériade, à Chastel-Pèlerin au pied du Mont-Thabor, etc.

      Mais la sûreté de leurs commanderies et de leurs châteaux, ainsi que la présence des templiers dans la plupart des pays du monde d’Europe et d’Orient, multiplient les occasions de dépôt ou de transfert d’argent :

    • on confie désormais aux templiers l’argent qu’on n’ose garder chez soi ou on leur demande d’assurer des déplacements de fonds grâce à leur réseau, bien meilleur que celui des grandes banques italiennes. Bref, peu à peu, les chevaliers deviennent des banquiers.


       

     
    • Le déclin
      Le déclin

       

      Une réputation qui baisse au fil des siècles
       

    • Contrairement par exemple aux frères hospitaliers qui transforment l’argent collecté par les dons en hôpitaux pour les pauvres, les templiers finissent par faire du commerce de l’argent une activité à part entière.

    • En 1250, il faut que le sénéchal Jean de Joinville les menace d’une hache pour qu’ils acceptent d’avancer sur leurs coffres si bien remplis la somme nécessaire à la rançon du roi saint Louis, retenu prisonnier en Terre sainte.
       

    • Près de deux siècles après leur création, en 1291, la chute de Saint-Jean-d’Acre et la perte pour la chrétienté des terres d’Orient suppriment leur raison d’être. Ils ne sont plus, aux yeux du peuple, que des hommes d’argent. Les moqueries vont bon train.

    • En France, « boire comme un templier », c’est se saouler ; en Allemagne, « aller chez les templiers », c’est courir les prostituées…

       
    • La suppression de l’ordre : une idée qui monte

    • Depuis les années 1270 déjà, on parle de reverser les templiers dans un autre ordre.

    • En 1306, le pape Clément V revient sur le sujet et demande qu’on étudie une fusion avec les hospitaliers.
    • Jacques de Molay, alors grand maître de l’ordre du Temple, se défend avec mesquinerie et médiocrité, assurant que, s’il y a dans une région deux hôpitaux, chacun tenu par un ordre, la fusion en supprimera un (que fait-il des malades qui s’y trouvent ?), qu’il n’y aura plus qu’un responsable par commanderie et par région au lieu de deux (sous-entendu : il n’y aura aussi plus qu’un grand maître…). Bref, aucun argument recevable. 
    • Des dénonciations qui se multiplient

    • A la même époque, des templiers commencent à quitter leur ordre et des dénonciations se multiplient auprès du roi de France.
    • Elles font scandale : les templiers seraient hérétiques, idolâtres, renégats et sodomites !

    • Il faut dire que, avec le temps, la cérémonie confidentielle de réception d’un nouveau membre au sein de l’ordre avait tourné au bizutage.
      Aux hommes que leur foi avait poussé à devenir templier, on demandait de cracher trois fois sur la croix, ou de la fouler trois fois aux pieds, ou de renier trois fois leur religion (en souvenir d’un grand maître prisonnier des Sarrasins et qui avait été obligé d’accomplir ces gestes ou en souvenir du reniement de saint Pierre… On ne savait plus trop), puis on humiliait le nouvel arrivant à travers des scènes grotesques pouvant, de rares fois, aller jusqu’au viol.
      Des rites qui n’étaient donc plus ni cérémonieux, ni profonds et dont le sens s’était perdu, mais que la bêtise et l’inculture perpétuaient, voire déformaient et aggravaient.

       


       

     
    • Une chute inéluctable
      Une chute inéluctable

       

      L’arrestation des templiers

    •  
      Comme le pape n’agit pas suffisamment vite, Philippe le Bel décide de procéder à une arrestation massive des templiers.

    • Tout est organisé en quinze jours et, le 13 octobre 1307, en une seule journée, tous les membres de l’ordre sont jetés en prison, leurs biens inventoriés et mis sous séquestre.

      Torturés, les templiers avouent tous ce qu’on leur prête. Trente-six d’entre eux meurent dans les mains du bourreau, mais personne ne remet pour autant en cause les aveux de la procédure de justice médiévale, qu’on s’accorde alors à trouver tout à fait légitime.

    • Les aveux confirmant les dénonciations, sept ans de procédure suivent et personne ne prend la défense des templiers.

      Les condamnations à mort

    • On considère à cette époque qu’un péché avoué est à moitié pardonné, mais qu’il est en revanche impossible d’oublier la faute de celui qui, après avoir avoué, revient sur ses déclarations et retombe donc dans ses erreurs précédentes.

    • En 1311, se trouvent donc finalement libérés ceux qui n’avaient rien avoué depuis 1307 ou ceux qui avaient avoué et affirmé qu’ils regrettaient.
    • Les cinquante-quatre templiers qui avaient avoué puis s’étaient rétractés en disant qu’ils avaient menti sous la torture sont considérés comme des hérétiques impénitents et brûlés vifs. 
    • Quant à Jacques de Molay, qui avait avoué puis affirmé pendant sept ans qu’il ne parlerait plus qu’en présence du pape (pape qui refuse désormais de s’occuper de cette affaire), il a un ultime sursaut de courage.
    • Il affirme en public, devant un conseil royal dressé devant Notre-Dame le 19 mars 1314 pour lui lire sa condamnation à la prison, que l’ordre des templiers est innocent.

    • Il savait à quoi sa rétractation le menait : on dresse à la hâte un bûcher en bord de Seine, Jacques de Molay et un de ses
    • compagnons y meurent le soir même.

     

     

    • Afficher l'image d'origine
    • Photographie du blog
    • http://www.eric-catherine.org/eric-catherine-photographe-en-normandie.html
    • La fameuse malédiction

    • Jacques de Molay aurait dit sur le bûcher :
    • « Dieu vengera notre mort ».
    • Une malédiction que la tradition populaire va enjoliver, la destinant au roi Philippe le Bel, maudit par le grand maître jusqu’à la treizième génération.
    • Et comme la treizième génération est celle de Louis XVI, ce serait bien la preuve, dit-on ensuite, que les templiers étaient innocents puisque Dieu s’en est mêlé !

       

     
    • Et le trésor des templiers ?
      Et le trésor des templiers ?

       

      Le fameux trésor des templiers fut tout bonnement reversé à l’ordre des hospitaliers à l’issue de la procédure judiciaire.

    • Mais la croyance populaire assure que les templiers auraient réussi à en dissimuler une partie avant leur arrestation et cela fait fantasmer les foules depuis des générations.

      Où aurait-il été caché ?

    • Le château de Gisors, qui appartenait aux templiers et se trouve près de Paris, est souvent cité comme l’un des lieux possibles.

    • Aussi, lorsque, en 1949, le jardinier du château prétend qu’il aurait aperçu en creusant sous le donjon une chapelle souterraine, les esprits s’échauffent.

      Les articles sur le sujet se multiplient, un livre sort sur

    • « Gisors et le mystère templier »,les chasseurs de trésors accourent, creusent sans autorisation un peu partout, y compris sous les fondations du château que cette activité met en péril…

      La municipalité doit finalement intervenir et couler des soubassements de béton tout autour du donjon.

    • Le trésor, s’il en existait un à cet endroit, se trouve définitivement muré…

       

     
    http://www.genealogie.com/chroniques/historique/histoire-et-mysteres-des-templiers-9431.html
     
     
     

    votre commentaire
  • Le Trésor des Templiers en Normandie… -2ème partie-

     
    Arrêtés le 13 octobre 1307 sous les ordres de Philippe Le Bel, on ne retrouva aucune richesse dans les maisons du Temple…
     
    Le Trésor des Templiers aurait donc disparu juste avant l’arrestation des Chevaliers du Temple. Certains ayant été prévenus de l’attaque se seraient enfuis, dit-on, avec le Trésor à bord de trois chariots recouverts de paille et d’une cinquantaine de chevaux.
     
    Ce convoi aurait pris la direction du nord de la France pour embarquer sur des bateaux vers l’Angleterre où, là-bas, les Templiers n’étaient pas inquiétés comme en France.
     
    Sur le chemin de la fuite, la ville de Gisors!…
    C’est ainsi que ce mystère prendra naissance et fera couler beaucoup d’encre.
      
    Revenons à présent au 20ème siècle…
    Roger Lhomoy
      
    Tout commença en 1946 avec le gardien du Château Roger Lhomoy qui prétendit avoir découvert une chapelle à l’intérieur de la motte, dans laquelle se seraient
    trouvés 19 sarcophages, 12 statues et surtout 30 coffres contenant le fameux Trésor des Templiers.
     
    La galerie menant à cette chapelle fut jugée si dangereuse que la municipalité décida de la reboucher et somma Roger Lhomoy d’arrêter ses recherches.
     
    L’affaire en restera là… Puis en 1962, des travaux importants furent entamés suite à la publication du livre de Gérard de Sède "Les Templiers sont parmi nous".
     
    On creusa partout: dans le donjon, dans le cachot, jusque dans les caves. Sans succés! Tout le monde rentra bredouille.
    Alors peut-il rester des endroits encore inexplorés?
     
    Comment le savoir puisqu’aujourd’hui les fouilles sont interdites, les dernières ayant déstabilisé la motte féodale sur laquelle repose le Château.
     
    Il aura fallu effectuer des travaux fort coûteux pour le sauver de l’écroulement.
      
    Nombreux sont les visiteurs, comme je l’ai été le week-end dernier, qui s’attardent en espérant s’approcher du Trésor des Templiers et laissant une fois de plus l’imagination prendre le dessus.
      
    Les historiens sont certains que le Trésor n’existe pas; des chercheurs parallèles y voient l’existence d’un complot destiné à cacher un fabuleux secret!
     
     
    Afficher l'image d'origine 
     
    Et vous qu’en pensez-vous?
     
    Le Trésor des Templiers, s’il existe, peut-il se trouver ici en
    Normandie dans la Forteresse de Gisors?
     
     
     
    SOURCES
    https://caroline1970.wordpress.com/2008/05/04/le-tresor-des-templiers-en-normandie-2eme-partie/

    votre commentaire
  • Les principales possessions de l’Ordre de Saint-Lazare

    de Jérusalem au Moyen-âge

    Source : Comte Olivier CHEBROU de LESPINATS - www.saint-lazare.org

    En France 

    • Boigny (Loiret) : Siège de l’Ordre de Saint-Lazare après le retour des croisades. Cette maison avait des dépendances à Alménêches, Epoisses, Foret d’Arpus et Paris
    • Saint-Antoine de Grattemont (Seine Maritime). Cette maison avait des dépendances à L’Abergement, Blacqueville (rente foncière), Blangy, Bosc Hérisson (Terre), Brefmoutier, Bretteville (rente foncière), Carville (Terre), Cidetot (Terre), Coqueraumont, Croixmare (rente foncière), Eu, Fontelaye (Terre), Fuletot, Hétort, Mont des Ifs (Terre), Le Mesnil, Limesy (Terre), Panneville (Terre), Pont-Audemer, Rouen, Saint-Jouin, Saint-Paër (rente foncière), Surecrote, Valle.
    • La Lande d’Airou (Manche).
    • Montlioust (Orne). Cette maison avait des dépendances à Bursard, Caen, Êcouves (forêt), Essay, Mocquinot, Sous.
    • Fontenay le Comte (Vendée). Cette maison avait des dépendances à Mairevent, Pissot.
    • Rosson (Cantal).
    • Curzon (Vendée).
    • Conflans (Yvelines).
    • Mardié (Loiret).
    • Montrevault (Maine et Loire).
    • Pastorat (Aveyron).
    • Villaraye (Yvelines).
    • Aigrefeuille (Ain). Cette maison avait des dépendances à Curville, Marboz, Vonnas.
    • Bethisy (Oise) - Léproserie/maladrerie.
    • Beauvais (Somme)- Léproserie/maladrerie.
    • Gournay - Léproserie/maladrerie.
    • Moingt (42) - Léproserie/maladrerie.
    • Montfort - Léproserie/maladrerie.
    • Soissons - Léproserie/maladrerie.
    • Chapelle de Saint-Lazare (Paris) (Eglises (droit de patronage))
    • Chapelle d’Aigrefeuille (Bâgé le Chatel (Ain) : Pèlerinage populaire pour la guérison des enfants rachitiques ou souffrant d’handicaps de locomotion ou de langage
    • Maison-Dieu et prieuré de Saint-Augustin (Montmorillon)

     

    En Angleterre :

    • Burton. Cette maison avait des dépendances à Billesdon, Braceborough, Brentigby, Cold Neuton, Dalby, Galby, Hal, Harting, Haselbech, Heckinton, Kirkby Bellars, Linesthorp, Louseby, Melton Mowbray, Northampton, Pickwell, Saxby, Swinelond, Thorpe Arnold, Threckingham, Twyford.
    • Carlton (Lincilnshire).
    • Choseley (Norfolk). Cette maison avait des dépendances à Birston, Burgh, Byringham, Haneworth, Ryburgh Parva, Sodeye.
    • Harehope (Northumberland), Bewick, Brampton, Carleton, Clipe, Crawlawe, Ditchburn, Hygele, Langeton, Mitford, Newbigging, Tytelington, Warenford, Wependen.
    • Lokhowe (Derbyshire) : Préceptorie.
    • Londres (Middlesex).
    • Lincoln (Lincolnshire).
    • Pontrefact (Yorkshire).
    • Spondon (Derbyshire). Cette maison avait des dépendances à Borrowyash, Chaddesden.
    • Tilton (Leicestershire)
    • Louseby - Eglise (avec droit de patronage)
    • Galby - Eglise (avec droit de patronage)
    • Abbaye de Sainte-Marie des Grâces (Londres) - Eglise (sans droit de patronage)
    • Birston - Eglise (sans droit de patronage)
    • Braceborough - Eglise (sans droit de patronage)
    • Castleford - Eglise (sans droit de patronage)
    • Duddinghurst - Eglise (sans droit de patronage)
    • Hale - Eglise (sans droit de patronage)
    • Haselbech - Eglise (sans droit de patronage)
    • Heckinton - Eglise (sans droit de patronage)
    • Spondon - Eglise (sans droit de patronage)
    • Thereckingham - Eglise (sans droit de patronage)
    • Treckingham - Eglise (sans droit de patronage)
    • Cold Neuton - Moulin
    • Melton Mowbray - Moulin
    • Brentigny - Moulin

     

    En Italie :

    • Barletta (Région des Pouilles).
    • Alife (Campanie)
    • Ascoli (Pouilles)
    • Aversa (Campanie)
    • Bitonto (Pouilles)
    • Capoue (Campanie)
    • L’Aquila (Abruzzes)
    • Lecce (Pouilles)
    • Maddaloni (Campanie)
    • Messine (Sicile) - Maladrerie/Léproserie.
    • Plano Rossi (Basilicate)
    • Rutigliano (Pouilles)
    • Tarente (Pouilles)
    • Teano Campanie)
    • Troia (Pouilles)
    • Venafro (Molise)
    • Palerme (Sicile) - Maladrerie/Léproserie.
    • Palencia
    • Logrono
    • Couvent arménien de San Lazaro (Venise) - Eglise avec droit de patronage.
    • Santa Caterina (Sicile) - Eglise sans droit de patronage.
    • Foggia (Pouilles) - Eglise sans droit de patronage.
    • San Lorenzo in Carminiano (Pouilles) - Eglise sans droit de patronage.
    • Troia (Pouilles) - Eglise sans droit de patronage.
    • Naples - Hopital des Incurables

     

    Dans le Saint Empire Germanique :

    • Gotha (Thuringe). Cette maison avait des dépendances à Goldbach, Teutleben (Eglise).
    • Breitembach. Cette maison avait des dépendances à Horsmar(Eglise).
    • Wackenhaussen.
    • Sangerhaussen (Thuringe).
    • Braunsroda. Cette maison avait des dépendances à Bretla (Eglise), Heldrungen, Helmsdorf.
    • Meggersheim (Hesse). Cette maison avait des dépendances à Bretzenheim, Nierstein.
    • Schlatt (Bade-Wurtemberg).
    • Wackenhausen (Thuringe).

     

    En Suisse :

    • Gfänn (canton de Zurich). Cette maison avait des dépendances à Dübendorf, Greifensee, Hegnau, Hermikon, Isikon, Lupzig, Meiringen (Eglise), Nanikon, Seuzach, Steinmir, Tagelswangen, Wangen, Warikon, Werlikon, Zürich.
    • Seedorf (canton d’Uri). Cette maison avait des dépendances à Bauen, Hasle, Niedersteinmaur, Stuhlsazze.

     

    En Palestine

    • Jérusalem. Cette maison avait des dépendances à Santa Caterina
    • (Eglise de Sicile).
    • Saint-Jean d’Acre. Cette maison avait des dépendances à Castellum Regis (localité aujourd’hui disparue), le quartier de Montmusard dès 1240.

     

    A Antioche :

    • Jaffa.

     

    A Chypre :

    • Larnaca.

     

    En Hongrie :

    • Gran (district de Budapest). Cette maison avait des dépendances à Urs, Dorogh.

     

    En Espagne :

    • Madrid - Léproserie/Maladrerie.
    • Palencia.
    • Séville - Léproserie/Maladrerie.
    • Tolède.
    • Barcelone - Léproserie/Maladrerie.
    • Burgos - Léproserie/Maladrerie.
    • Compostelle - Léproserie/Maladrerie.
    • Cordoue - Léproserie/Maladrerie.
    • Cuenca - Léproserie/Maladrerie.
    • La Coruna - Léproserie/Maladrerie.
    • Léon - Léproserie/Maladrerie.
    • Pampelune - Léproserie/Maladrerie.
    • Valence - Léproserie/Maladrerie.
    • Vittoria - Léproserie/Maladrerie.

     

    Batailles où des chevaliers lépreux se sont illustrés :

    • Forbie (octobre 1244).
    • Bahr Al Saghir (8 février 1250).
    • Jaffa (entre mai 1252 et juin 1253).
    • Tannenberg (1410).
    • Lépante (1571).

     


    pour une bibliographie plus complète... Bibliographie 

    1. "Principes fondamentaux de la spiritualité de
    2. l’Ordre de Saint-Lazare"
      Révérend Père J. Mauzaize (O.M.C.)
    3. "L'institution chevaleresque de Saint-Lazare de Jérusalem à travers le monde du XIIe siècle à nos jours"
      Guy Coutant de Saisseval
    4. "L’Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem et l’Ordre religieux des Carmes"
      Eques Hiérosolym itanus
    5. "Histoire militaire et hospitalière de l’Ordre de Saint-Lazare des origines à 1830"
      Philippe Jourdain
    6. "Les Chevaliers de Saint-Lazare de Jérusalem en Terre-Sainte au Moyen Age"
      Michel Billard et Guy Coutant de Saisseval
    7. "Les Chevaliers et Hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem de 1830 à nos jours"
      Guy Coutant de Saisseval

     


    votre commentaire