• La Route des dentelles normandes

    Des créations sublimes au point d’Alençon, en blonde de Caen, en dentelle noire de Bayeux, au point d’Argentan... sont nées depuis deux siècles en Basse-Normandie.

     

    C’est pour donner à cet artisanat un nouveau souffle que François Doubin, maire d’Argentan, et Mick Fouriscot, présidente déléguée de la Fédération française des dentelles et broderies, avec le concours de grands couturiers, ont suscité la création de "La Route des dentelles normandes". Le but : regrouper, valoriser, développer l’art dentellier normand.

     

    Il est grand temps : on ne compte plus que 27 dentellières confirmées en Basse-Normandie.

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    LIEN PHOTO - 

    http://blondecaen.chez-alice.fr/event.htm

    La Route des Dentelles normandes contribuera à relancer la production régionale en favorisant la mise en place de centres de formation et d’ateliers de production.

     

    Certaines villes de la Route proposent en effet des formations et des stages d’initiation et de perfectionnement à la pratique dentellière qui pourront être étendus à l’ensemble des villes partenaires.

     

    Les ateliers de production seront renforcés et de nouveaux ateliers pourront être créés.

     

     

    La dentelle de Normandie

     

    La Route des dentelles normandes
    La Blonde de Caen

    La Route des Dentelles Normandes relie six villes et un village renommés pour leurs dentelles et dont les attraits sont complémentaires : Alençon (61), Argentan (61), Bayeux (14), Caen (14), Courseulles (14), La Perrière (61), Villedieu-les-Poëles (50). L’extrême diversité des techniques et des matières employées fait la richesse et l’intérêt de ce circuit unique qui illustre les multiples possibilités du métier d’art dentellier.

     

     

    La dentelle, symbole de l’élégance française, est de plus en plus utilisée par les grands couturiers. Avec la Route des Dentelles, la Normandie, qui fournissait jusqu’au XIXème siècle la noblesse européenne, renoue avec sa tradition d’excellence dentellière.

    La Route des Dentelles Normandes contribue à relancer la production dentellière régionale en favorisant la mise en place de centres de formation et d’ateliers de production. Conserver, développer, démocratiser et promouvoir le métier d’art dentellier sont les maîtres mots de cette association. Ce circuit permet également d’apprécier le charme et la diversité de ces sept communes riches d’un patrimoine historique, architectural et gastronomique. Placée au coeur d’une nature préservée, la Route des Dentelles Normandes fait découvrir tout un monde de compétence, de raffinement et d’élégance.

     

     

    La dentelle en Normandie

     

    La dentelle en Normandie

     

    La dentelle en Normandie

     

    Coup de coeur pour ce papillon en dentelle de BAYEUX

    Les herbes folles, c'est en Normandie qu'elles poussent : la Normandie, où se situe Bayeux, la ville dans laquelle des petites mains fabriquent des dentelles si fines..., aussi légères que des papillons :
    Les petites mains qui ont fait naître celui-ci sont celles de Maryvonne :
    elle a des doigts de fée !
    Ses réalisations font tourner la tête... et alors tout se mêle : points Vitré, fond d'Alençon, grille, ...

     

    La dentelle en Normandie

     

    Coussin de mariage en dentelle de Bayeux

    Coussin de mariage réalisé en dentelle de Bayeux egyptien 120 écru et cordon de soie blanche. La réalisation a pris quasiment 450 heures

     

    La dentelle en Normandie

     

    La dentelle en Normand
    Coussin de mariage et dentelle blonde de CAEN

     

    La dentelle en Normandie

     

    Le filet de La Perrière ( ORNE )
     
    Le fil est embobiné autour d’une navette appelée aussi aiguille à filocher. La filetière utilise des titrages de fils différents en fonction de la taille de la maille désirée. Le remplissage décoratif est le plus souvent angulaire en raison du support composé d’angles droits mais l’on peut trouver des formes plus souples avec des fleurs, feuilles et personnages. La Perrière s’est fait connaître par son filet brodé de perles de verre, de jais ou de bois, bordé de galons, franges et pampilles. La formation mise en place à l’Atelier du Filet augure bien de son avenir.

     

     

     

    La dentelle en Normandie
      
    " Dentelles et Blondes Caen et Courseulles, "
     
     
    permet aujourd'hui de redécouvrir la beauté et le charme de ces blondes que les dentellières avaient un peu oubliées.
    Les blondes et la polychrome de Courseulles (variante en couleur de la blonde), fait ainsi, par les cours et les stages , de nouvelles adeptes de ce travail si fin et si précieux.
    Le climat doux et humide de la Normandie semble convenir à l'épanouissement des dentelles:

    Le point de Venise, après avoir émigré dans l'Orne, se porte beaucoup mieux en devenant Point de France puis Point d'Alençon, reine des dentelles.
     
     
    Les dentelles de soie noires faites à Chantilly, tout en gardant le nom de leur ville d'origine, s'embellissent en s'installant à Bayeux.
     

    Les blondes, nées paraît-il en Espagne, deviennent célèbres en arrivant à Caen et ajoutent à leur nom celui de cette ville du Calvados.
     

    Les dentelles polychromes doivent attendre la fin du XIXe siècle pour trouver à Courseulles leurs lettres de noblesse.

     

    La dentelle en Normandie.

     

    EVOLUTION d'une dentelle prestigieuse, la BLONDE DE CAEN.

    En s'installant à Caen en 1624, les Ursulines (religieuses) enseignent la dentelle au fuseau. Elles utilisent surtout le fil de lin. A la fin du XVIIe, on voit apparaître dans la région les dentelles de soie qui porteront d'abord le nom de Nankin, région de Chine qui produit la soie. Au début, ce n'est qu'un tulle à mailles larges mais sa teinte particulière, plus brillante que celle du lin, lui vaudra le nom de blonde.

     

    Très vite, Caen, qui en produit une grande quantité et fabrique les plus belles, lui ajoutera son nom, donnant naissance à la blonde de Caen, une dentelle souple et légère que l'on fabrique, non seulement en Normandie, mais aussi au Puy en Velay, en Suisse et ailleurs...
    L'encyclopédie de Diderot et D'Alembert décrit fort bien les blondes et les affuble de noms évocateurs : La chenille (brin de chenille à la place du cordon), le persil (motifs très petits), la couleuvre, le pouce du roi ...

    Vers 1750, Caen compte 18 fabricants. Ils seront 102 en 1850. Mais ce sera le début du déclin de la blonde au profit des dentelles de soie noires qui seront à la mode sous le règne de Napoléon III et d'Eugénie. Si le début du XXe siècle fut fatal à la dentelle en Normandie, la création de l'association
     

     

    La précieuse, fragile et lumineuse blonde de Caen est une dentelle aux fuseaux réalisée avec des files de soie aux titrages différents.

    Pour donner la brillance nécessaire, les feuilles et les fleurs sont travaillées avec une soie floche et un de soie très fin. Cette façon de travailler donne une surface presque lisse à la soie floche sur laquelle reflète, tel un miroir, l’éclat de la lumière tout en mettant en valeur le décor fleuri ou architectural. Cette dentelle était appréciée dans la confection des hauts volants, des grands cols, des châles ou des étoles. Le musée présente une robe de mariée en blonde qui ne laisse personne indifférent devant son élégance et sa luminosité.

     

    La dentelle en Normandie

     

    La route des dentelles: La dentelle de Courseulles

    La route des dentelles, au coeur de la Normandie, est un mini-périple entre 7 villes et villages héritiers chacun d'une tradition dentellière spécifique : c'est l'unique région de France qui réunit les trois techniques dentellières, l'aiguille, le fuseau et le filet. NetMadame vous emmène à la découverte de ces trésors de savoir-faire...

    C'est une dentelle en soie polychrome, réalisée aux fuseaux. C'est une technique unique au monde : la dentellière enroule sur un même fuseaux des fils de couleurs différentes pour obtenir des nuances de couleur, ainsi que le ferait un peintre sur sa palette. C'est le dentellier Robert, qui, en 1897, demanda au peintre Félix Aubert de réaliser des dessins colorés qui serviront de base à des dentelles ornées de différentes fleurs colorées.

     

    La dentelle en Normandie

     

    La dentelle de Courseulles sur mer ( CALVADOS )

     

    La dentelle de Courseulles est une dentelle en soie polychrome réalisée aux fuseaux.
    Cette technique de dentelle est unique au monde par l’utilisation de plusieurs fils, de couleurs différentes, enroulés sur un même fuseau pour obtenir des nuances comme le fait un peintre sur sa palette. En 1897, le dentellier Robert, inventeur du procédé, fait appel au peintre Félix Aubert pour réaliser des dessins colorés qu’il adapte à sa technique.

     

     Les roses, les églantines, les liserons, les coquelicots naissent à l’identique sous les doigts de dentellières particulièrement expertes. Cette innovation dentellière, dont le musée détient un spécimen, avait obtenu un succès considérable
    Qui était cet artiste d'origine normande, né en 1866 et décédé en 1940 à qui nous devons la dentelle polychrome de Courseulles ?

     

    Ses parents habitaient à Langrune/mer au 26 rue de la mer (en 1998).

     

    Sa mère, était dentellière et son père marin pécheur, était aussi à l'occasion dentellier pendant les périodes d'intempéries.

     

    A 23 ans, Félix Aubert est à Paris, où il étudie la peinture aidé par une famille d'artistes, la famille Lair.

     

    Dans le petit tiroir de son métier à dentelle où elle rangeait aussi ses lunettes et quelques bloquets, Madame Aubert conservait des lettres de son fils et deux lettres de Madame Lair dans lesquelles cette dernière vante les qualités artistiques du jeune homme

     

    La dentelle en Normandie

     

    Le Point d’Alençon ( ORNE )

    Entièrement réalisé à l'aiguille et au fil de lin, il faut dix phases de travail et de 15 à 25 heures pour réaliser un centimètre de dentelle.

     

    Autrefois, il fallait autant d'ouvrières qu'il y avait d'opérations, de manière à préserver le secret de chacune des spécialités : le dessin, le piquage, la trace, le réseau, le rempli, les modes, la brode, le levage et le luchage.

    Parfois appelée la « reine de la dentelle », la dentelle d’Alençon débute au XVe siècle dans une concurrence avec le « point de Venise ».

     

    Vers les années 1660, Marthe La Perrière invente le « point d’Alençon » qui obtient alors de Colbert un privilège de manufacture royale.

     

    Le « point d’Alençon », dont le secret fut longtemps jalousement gardé, est une dentelle à l’aiguille caractérisée par un réseau de mailles bouclées, des points de fantaisie appelés « modes », des brodes (mèches de fils recouvertes de points de feston serrés formant les reliefs) recouvertes de points de boutonnière serrés et, après 1775, parfois faites de crin de cheval.

     

    Le réseau de mailles bouclées est mis au point vers 1690, mais n’est appelé « point d’Alençon » que vers 1720. À partir de 1855 apparaissent les motifs ombrés (séries de points plus ou moins serrés de manière à obtenir un effet de clair obscur).

    L’industrie de la dentelle d’Alençon, qui est, depuis le XVIIIe siècle, la plus prestigieuse et la plus coûteuse des dentelles, a connu depuis sa création une vogue croissante jusqu’au déclin de cette industrie au début du XXe siècle sous la concurrence de la dentelle mécanique.

     

     

     

    La dentelle en Normandie

     

    La dentelle au Point d'Alençon
    La Reine des dentelles...

    Depuis le XVIIe siècle, la dentelle à l'aiguille est fabriquée à Alençon selon une organisation particulière impliquant une division et une spécialisation du travail, qui suppose autant d'ouvrières que d'opérations. Il faut dix étapes pour exécuter le Point d'Alençon. Le matériel nécessaire consiste simplement en une aiguille, du fil de lin et un support en vélin ou parchemin.

    Les étapes de fabrication s'organisent ainsi :

    le dessin, le piquage et la trace sont les trois étapes préparatoires avant l'exécution du fond : le réseau.

    le décor est ensuite réalisé selon différents points de remplis puis de modes variés.

    la brode donne le relief à ce décor.

    l'enlevage, l'éboutage, le régalage permettent de détacher la dentelle du support provisoire en parchemin.

    Pour la réalisation d'un médaillon, le travail est achevé mais, pour une pièce de grande dimension, il faut assembler les différents éléments réalisés de fabrication grâce à une point de raccroc invisible.

    Aujourd'hui encore source d'inspiration, la dentelle séduit les créateurs de haute couture comme l'évoquent, tous les deux ans, les expositions du Musée des beaux-arts et de la dentelle.

     

     

     

    La dentelle en Normandie

     

    La dentelle de Bayeux:" Dentelle de fil au point de Bayeux" 19ème siècle

    La dentelle de Bayeux est « construite » avec des fils de soie noirs et des croisements de fuseaux.

     


    Utilisant des fuseaux dont le nombre est en rapport avec la largeur et la complexité de la dentelle à réaliser, la dentellière suit les lignes tracées et les points codés sur un carton piqué et fixé sur un métier.

     

    Les dentelles de grandes dimensions sont constituées de plusieurs bandes réunies à l’aide d’un point invisible fait à l’aiguille appelé point de raccroc.

     

    La dentelle de Bayeux est célèbre pour ses effets ombrés et la richesse de son décor. Aujourd’hui, les dentellières de Bayeux créent des modèles aux graphismes contemporains.

    La spécialité de la Dentelle de Bayeux est la dentelle aux fuseaux.

     

    Elle est répandue de la haute à la basse-Normandie, avec une concentration déterminante dans la région de CAEN et de BAYEUX , plus dynamique tant au plan de la création dentellière que de l'importance des manufactures qui ont fait sa réputation internationale.

     

    Les matières employées sont le lin, la soie, et plus tard le coton, surtout en période de crise d'approvisionnement.
     

     

    C'est une dentelle au dessin figuratif à dominante de décors floraux. Avec des motifs architecturaux tirés de l'ornementation classique : perles, rais de coeur, godrons, feuillages stylisés (acanthes, palmettes,...) coquilles, vasques, entrelacs.

     

    Elle est élaborée à partir des dentelles qui se fabriquaient dans la région de Paris et de Chantilly, la "Dentelle de Bayeux" a pris véritablement forme dans la seconde moitié du XVIII ème siècle.

     

    Pour devenir un style à part entière au 19 ème.

     


    Ainsi apparaît-elle officiellement lors des grandes expositions (universelles....). Elle s'inspire alors fortement de l'image affirmée alors par les dentelles à l'aiguille d'Alençon et d'Argentan

     

    La dentelle en Normandie

    La dentelle de Bayeux (CALVADOS)
     
    Ces dentelles peuvent se présenter sous la forme de métrages de rubans ou de volants à monter, mais on trouve également des châles, des étoles, des mantilles, des fichus, des barbes, des garnitures d’ombrelles ou d’éventails, autant d’éléments et d’accessoires de mode. Le Musée Baron Gérard de Bayeux constitue la collection publique de référence en la matière.

    L’industrie de la dentelle à la main disparaît au profit des productions mécaniques au crépuscule du Second Empire.

    La tradition est néanmoins sauvegardée tout au long du XXe siècle grâce à l’activité de l’École de dentelle de la Maison Lefébure, relayée actuellement par le conservatoire de la dentelle de Bayeux.

    Centre d’initiation et de formation, le Conservatoire a pour vocation la transmission du savoir-faire exceptionnel des dentellières de Bayeux.

     

     La dentelle en Normandie

    Le Point d’Argentan ( ORNE)

    Le Point d’Argentan est une dentelle exécutée à l’aiguille avec des fils de lin extrêmement fin.
    Il présente des motifs reliés entre eux par un réseau à mailles boutonnières hexagonales. Ce réseau, qui marque sa différence avec celui d’Alençon, oppose souvent la taille de ses mailles qui peuvent être plus ou moins importantes selon l’effet recherché. La maille boutonnière, tout en structurant la dentelle, lui donne une plus grande solidité. Les modes offrent une très grande diversité de points.

     

    Le Point d’Argentan est suffisamment rare pour être une dentelle recherchée par les collectionneurs. Des amateurs, de plus en plus nombreux, s’initient à ce métier d’art

    Le point d’Argentan a été décrit comme « plus beau et d’une perfection plus grande que celui d’Alençon. »

    Au XII° siècle, Éléonore d'Aquitaine, réputée pour son élégance, adorait les vêtements brodés : entre autres résidences, elle séjourna longtemps en son château d'Argentan, ce qui eut pour effet d'encourager l'activité de dentelle et de broderie de la région.
     

     

    Deux siècles plus tard, un riche marchand parisien achète des dentelles à Argentan, et les présente à la Cour de France, au roi Charles V et à la Reine Jeanne de Bourgogne : la dentelle y acquiert ses lettres de noblesse!

     


    Au XVII°, la Manufacture du Point de France Guyard fera d'Argentan un important centre dentellier, et au XIX° une école prestigieuse forme religieuses et orphelines du couvent des Bénédictines à ce noble art.

    La dentelle en Normandie


    Dentelle d'Argentan : Volant XIXe au point d'argentan à l'aiguille, réalisé avec un réseau à mailles hexagonales, un peu en forme de "Ruches d'abeilles".

     

     

    Si la dentelle a été un tel must, c'est parce que c'est très beau et aussi parce que c'est très cher ; son prix en faisait la valeur, si j'ose dire, la marque du statut social.
    Quand on essaie d'imaginer le prix d'une pièce de dentelle sous Louis XIII ou Louis XIV, on est généralement en dessous de la réalité.

     

     

    Un beau mouchoir que les élégants tenaient à la main valait 700 grammes d'or : 14 000 euros ! Plus précieux qu'un bijou.
    La fabrication de la dentelle est d'une lenteur désespérante. 15 à 25 heures pour un centimètre, paraît-il, selon la difficulté du motif. Ce qui revient à dire qu'en une journée de 7 heures on fait entre 3 et 5 millimètres.
    Il nous reste de ce prestigieux savoir-faire des noms célèbres : dentelle de Bayeux, Blonde de Caen, point d'Alençon... Les villes dentellières normandes se sont réunies dans une route des dentelles qui sillonne trois départements, allant d'Alençon, Argentan et La Perrière dans l'Orne à Bayeux, Courseulles et Caen dans le Calvados, avec un crochet par Villedieu les Poëles dans la Manche.

     


    Au fil des musées on se familiarise avec les techniques, dentelles à l'aiguille, aux fuseaux ou au filet. Et l'on reste soufflé par les jonchées de pivoines et de roses que les dentellières ont fait naître du bout de leurs doigts, et qui témoignent encore aujourd'hui de la maîtrise absolue qu'elles avaient de leur art. Celles qui savaient créer ces merveilles avaient plus de prix que les personnes qui les ont portées.

    La dentelle en Normandie

    Dentelle de villedieu les poeles ( MANCHE)

    Toutes les femmes de VILLEDIEU réalisaient il y a peu de temps encore une dentelle fort appréciée et admirée. La Normandie a toujours fait... dans la dentelle. Elle est même la seule région de France à réunir les trois techniques de l'aiguille, des fuseaux et du filet. La dentelle fait partie intégrante de la culture et de l'histoire de la région.

     

    C'est sous l'impulsion conjointe de François Doubin, maire d'Argentan, "haut" site dentellier, et de Mick Fouriscot, présidente déléguée de la Fédération Française des Dentelles et Broderies que l'association Route des Dentelles a été créée. Ses objectifs visent à favoriser le dynamisme touristique de la région d'une part et à conserver, développer et promouvoir le métier d'art dentellier. Ainsi la Normandie, qui fournissait jusqu'au XIVe siècle la noblesse européenne, renoue-telle avec sa tradition d'excellence dentellière.

      

      

    SOURCES  - merveilleux BLOG  -

    http://lusile17.centerblog.net/rub-la-dentelle-en-normandie-.html

      

      

    Mes vacances a Caen

    Les travaux de couture

    La fabrication de pièces de dentelles, introduite en Normandie au XVIIème siècle, devient pour des milliers de femmes un moyen d'existence.

     

    C'est alors souvent un travail d'appoint exercé le soir et pendant la saison morte

    Métier à dentelle de Rose Durand (début du 20 ème siècle).
    A gauche, vous apercevez une lampe de dentellière
    du 19 ème siècle.

    Ci-dessous, une robe de mariée et son étole en dentelle de soie aux fuseaux dite "Blonde de Caen" (1830).

    Mes vacances a Caen

    Le musée de Normandie , Chateau de CAEN
    se situe à l'intérieur de l'enceinte du château Ducal, et occupe l'emplacement du Logis des Gouverneurs qui était la résidence du Bailli à partir du XVIème siècle, puis ensuite des Gouverneurs de la ville.

    Le musée présente l'histoire de la Normandie depuis la préhistoire à nos jours. Sans cesse enrichi, il montre de très belles collections et il est très rare de voir un musée aussi intéressant, ouvrir ses portes gratuitement.

     

    Grâce à un parcours pédagogique habilement mis en place, le musée de Normandie devient un endroit idéal pour la famille, car des jeux gratuits sont mis en place pour les enfants leur permettant ainsi de comprendre l'histoire en s'amusant , le visiteur découvrira comment les territoires de la Haute et Basse-Normandie et des Iles Anglo-Normandes, unifiés au Moyen Age au sein du duché de Normandie, ont baigné dans les mêmes courants culturels et se sont développés dans l'ensemble français.

     


    Il présente une foule d'objets insolites, émouvants, qui ont fait le quotidien de nos aïeux, et des pièces rares comme une splendide robe de mariée tout en dentelle blonde de Caen. La visite est passionnante, et, quelle chance, gratuite, (tout comme le musée voisin des Beaux-Arts) ce qui permet de voir et revoir le musée.

      

    SOURCES : http://lusile17.centerblog.net/rub-la-normandiecaen--5.html

      

    D.R. 


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  • CHARLOTTE CORDAY

     

     

     

    Marie Anne Charlotte Corday d’Armont


     
      
     

      

      

      

      

      

    La Jeanne d’Arc de la démocratie.

     

    Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont est plus connue sous le nom de Charlotte Corday, mais son prénom usuel est Marie.

     

    Elle est née le 27 juillet 1768 à Saint-Saturnin-des-Ligneries, dans le pays d'Auge, et guillotinée le 29 Messidor an I (17 juillet 1793) à Paris. Alphonse de Lamartine, dans son Histoire de Charlotte Corday : un livre de l'Histoire des Girondins écrit qu’un charpentier qui aide le bourreau empoigne brutalement sa tête tranchée, et, la montre au peuple, puis la soufflette. Selon Clémentine Portier-Kaltenbach son crâne se trouve de nos jours chez les descendants du prince Radzivill et son squelette probablement aux Catacombes.

     


     

    Fervente admiratrice de la vertu et du courage des Romains de la République, des citoyens Spartiates ou Athéniens, Marie-Anne-Charlotte de Corday l’est aussi des idées nouvelles émises par les encyclopédistes et des législateurs de 1789.

     

    Pour Clémenceau la Révolution était un bloc, en d’autres termes il ne veut pas dissocier la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et les massacres d’innocents perpétrés dans les années qui suivent.

     

    Au contraire, cette jeune Normande déplore que Marat se serve des principes de 89 pour appeler au meurtre et bâtir une nouvelle tyrannie.

     

    Charlotte, lit les journaux et sait que c’est surtout Marat qui orchestre la terreur lors des massacres de la journée du 10 août 1792 et ceux de septembre dans les prisons parisiennes.

     

    Ne nous y trompons pas, la Terreur est déjà la solution qu’envisage Robespierre.

     

    L’assassinat de Marat va servir de prétexte pour s’en prendre aux Girondins et à tous les opposants de droite ou de gauche.

     

    Plus près de nous l’attentat contre un diplomate nazi sera aussi un prétexte à l’origine de la Nuit de cristal et de la solution finale.

     

    Une page des Recherches physiques sur le Feu avec des corrections manuscrites de la main de Marat.

     

     

     

    Elle rédige un long texte intitulé Adresse aux Français amis des lois et de la paix, qui explique le geste qu'elle va commettre.

     

    Jérôme Garcin, dans le Nouvelle Observateur, du 5 mars 2009, remarque que la jeune Normande entre dans la légende des siècles pour avoir tué le sanguinaire Marat.

     

    C’est le trépas d'un chien galeux et la naissance d'une femme sublime, comme l’écrit Michel Onfray.

     

    Avant lui, Lamartine la surnomme l’ange de l’assassinat.

     

    Elle devient une héroïne antique dès 1795 avec la tragédie Charlotte ou La Judith moderne, comme l’écrit Sylvie Dangeville, dans Comment en finir avec la Révolution....

     

    Maurice Ulrich, dans L’Humanité, remarque que le grand Michelet parle d’elle avec amour :

     

    C’est la figure d’une jeune demoiselle normande, figure vierge s’il en fut, l’éclat doux du pommier en fleur…, et André Chénier, dans son Ode à Marie-Anne-Charlotte de Corday, exalte son image :

     

    Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée, tu semblais t’avancer sur le char d’hyménée… .

     

    Dans ses Mémoires, son bourreau, Sanson la dit martyre de la liberté et Jeanne d’Arc de la démocratie.

    Charlotte se prend pour Brutus assassinant César. Comme Tite-Live, elle considère qu’en tuant le tyran, on rend au peuple sa liberté.

     

    Et en effet, cette religion du poignard est celle de tous les Résistants au despotisme, à la tyrannie et à l’oppression, qui furent les héros de la Résistance à l’occupant nazi, celle de tous ceux qui, aujourd’hui, opposent la vertu à la corruption politique,

    écrit Michel Onfray.

     

    Mais à la future Charlotte Corday ne peut-on rappeler ces mots de Shakespeare, dans Cymbeline, King of Britain (Act III, Scene 4) :

     

    Where is thy knife ? Thou art too slow ? (= Où est ton couteau ? Tu tardes trop !).

     Portrait de Marat par Joseph Boze (1793), musée Carnavalet.

     

    L’assassinat de Marat est-elle la dernière œuvre de Corneille ?

     

    LA MISÈRE DE LA DESCENDANTE DU GRAND CORNEILLE

     

     

    L’historien socialiste Louis Blanc écrit :

     

    Il y a alors à Caen une jeune fille que le sort des Girondins touche profondément. On la remarque tout d'abord à l'expression de sa physionomie, mélange aimable de calme, de gravité et de décence. Dans son œil d'un bleu incertain, la vivacité d'un esprit clair est amortie par beaucoup de tendresse, et les seules cordes de l'amour semblaient vibrer dans le timbre de sa voix, faible et douce comme celle d'une enfant .

     

    Née le 27 juillet 1768, dans une petite ferme de la commune des Ligneries, d'une famille noble, mais qui n’a que 1.500 francs de rentes, elle se nomme Charlotte de Corday d’Armont, du nom d'une terre située dans l'arrondissement d'Argentan.

     

    Elle a de bonne heure perdu sa mère. Son père, Jacques-François d'Armont entre dans l'armée.

     

    Sa carrière est des plus courtes. Il est nommé enseigne, le 9 novembre 1755, au régiment de La Fère-Infanterie. Le 17 janvier 1757, Corday est promu lieutenant dans la compagnie de Villeneuve et suit cette unité dans ses déplacements à Collioure, Montlouis, Perpignan...

     

    Jacques-François, dès 1763, donne sa démission et rentre au Mesnil-Imbert, pour épouser, le 14 février 1764 demoiselle Charlotte-Jacqueline-Marie de Gautier des Authieux de Mesnival, sa cousine.

     

    L’étude de la carrière révolutionnaire de Jacques François de Corday d’Armont, montre comment le déclassement qui frappe les petites noblesses à la fin de l’Ancien Régime, va faire de certains d’entre eux des révolutionnaires [3]. Ce patriote n'est toutefois connu que par un écrit qu'il lance en 1790 contre le droit d'aînesse, dont il a eu beaucoup à se plaindre comme sixième enfant.

     

     

    Louis Blanc précise : Elle ne peut, au reste, avoir une plus illustre origine [2], car elle est arrière-petite-fille du grand Corneille (à la 5e génération). Etrange famille marquée par le destin, ses deux frères, royalistes convaincus émigrent. L’un d’eux, Charles-François, après le débarquement de Quiberon de l'armée des émigrés, est fusillé avec son oncle Pierre de Corday, sur l'ordre de Tallien.

     

    Pourtant, leur célèbre ancêtre va par la suite entrer au Panthéon républicain et enseigner, aux élèves des lycées laïques comme à ceux des bons Pères, l’amour sacré de la patrie, de 1871 à 1914 [4]. Pourtant son Cinna dit :

     

    le pire des États, c’est l’État populaire.

     

     

     

    et les monarchistes. Après la Seconde Guerre Mondiale, Ralph Albanese, auteur d’un Corneille à l’école républicaine :

    du mythe héroïque à l’imaginaire politique en France, 1800-1950, ajoute que Pétain et de Gaulle se sont inspirés du dramaturge et ont, chacun à leur manière, récupéré sa rhétorique.

     

    Son arrière-petite-fille va elle aussi être récupérée. Elle est l’Antigone ou la Jeanne d’Arc de bien des ennemis des droits de l’homme [5], alors qu’elle est très fortement attachée aux principes de liberté, d’égalité et de fraternité.

     

                                                    sa vraie maison à Caen

      

    UNE ÉDUCATION RELIGIEUSE ?

     


    Veüe de l'Abbaye de la SAINCTE TRINITE DE CAEN, fondé par Guillaume le Conquerrant Roy d'Angleterre et duc de Normandie, pour des religieuses benedictines.
    © Boudan, Louis (16..-17.. ; dessinateur et graveur)
    Gallica

    Charlotte de Corday grandit aux manoirs de Cauvigny et de Glatigny, à la Ferme du Bois, et au château du Renouard, demeures situées pas très loin de l'endroit où elle est née. Ce château du Renouard appartient à son grand-père. A l'âge de huit ans Charlotte est placée chez son oncle, l'abbé de Corday, qui à l'époque est curé de Vicques.

     

    Songeant à l’éducation de ses filles, Jacques-François d'Armont réussit à les placer, en 1782, à la Sainte-Trinité de Caen (= Abbaye-aux-Dames). Le roi a le privilège de pouvoir y placer cinq jeunes filles, nobles et sans fortune, sans qu'il en coûte rien aux parents.

     

    L'abbesse a chaudement appuyé cette candidature, car sa coadjutrice est une Pontécoulant, et les Pontécoulant sont alliés aux Corday [6]. La jeune Charlotte de Corday y reste jusqu'en février 1791 [7]. Les deux fillettes comprennent qu’elles sont cloîtrées du fait de leur pauvreté.

     

    Certes, Madame de Louvagny est une cousine, et le ton de la maison quelque peu mondain, mais c’est tout de même une forme de détention qu’elles subissent. Charlotte mène là une vie bien différente de celle qu’elle menait dans ses collines du Pays d'Auge.

    Mademoiselle de Corday devient quelqu’un de très cultivé par rapport à ses contemporaines bourgeoises ou nobles et même de l’Abbaye-aux-Dames.

     

    Elle lit des œuvres de son ancêtre Corneille, de Plutarque, de Montesquieu, Voltaire et ce qui moins habituel chez les petits nobles, Rousseau.

     

    Elle admire les philosophes des lumières, et à la différence de beaucoup de jacobins, même futurs députés, elle réfléchit sur les liens entre les idées nouvelles et celles des fondateurs des démocraties athénienne et romaine.

    Comme l’écrit un critique du quotidien

     

    Le Monde : Charlotte Corday est un modèle de vertu, non au sens chrétien du terme (quoiqu’elle fût élevée par les sœurs, elle s’affranchira du carcan religieux comme des idéologies, elle tenait trop à sa liberté), mais au sens romain .

     

    En effet, bien qu’elle soit d’une famille très catholique et élevée par des religieuses, elle ne manifeste jamais d'intérêt particulier pour une religion. Mais cette attitude est fréquente en cette période pré-révolutionnaire. Il en est de même pour la fierté de ses origines.

     

    Camille Naish, dans Death comes to the maiden: sex and execution, 1431-1933, nous rappelle si elle descend d’Hugues de Corday, fils d’un autre Hugues, sieur de Baumais en 1077, que Charlotte est surtout très proche des pauvres.

    Charlotte Corday à Caen en 1793.
    Charlotte Corday à Caen en 1793.
    Elle découvre dans les livres ce qu'était la notion de vertu chez les Romains de la République...
    © Robert Fleury Tony
    Musée Bonnat à Bayonne
     

    En lisant Corneille, elle a développé en elle les qualités de quelques-unes de ses héroïnes. Michelet voit en elle une Chimène, une Pauline, la sœur d’Horace... De ces femmes, elle a la vertu et l’immense courage.

     

    Toutefois Charlotte n’est-elle pas aussi, ou plutôt, une femme moderne ? Frédéric de Corday, un de ses parents, va se souvenir avec effroi d’une Charlotte qui avait le feu sacré de l’indépendance, ses idées étaient arrêtées et absolues.

    Elle ne faisait que ce qu’elle voulait. On ne pouvait pas la contrarier, c’était inutile, elle n’avait jamais de doutes, jamais d’incertitudes. Son parti une fois pris, elle n’admettait plus de contradiction. Son oncle, le pauvre abbé de Corday m’en a parlé dans les mêmes termes, comme d’une personne qui avait un caractère d’homme. Elle avait, en outre un esprit assez railleur, assez moqueur... Elle était susceptible de sentiments nobles et élevés, de beaux mouvements. Avec l’énergie dont elle était douée, elle s’imposait et n’en faisait jamais qu’à sa tête. Quoique dans la famille les femmes soient toutes énergiques, il n’y en avait pas qui eussent un caractère aussi décidé, aussi capable. Si elle eût commandé un régiment, elle l’eût bien mené, cela se devine.

     

    Ses lectures et son caractère ne vont pourtant pas la mener à l’extrémisme, qu’il soit révolutionnaire ou contre-révolutionnaire. C’est une partisane des principes de 1789, une farouche républicaine qui affirme devant le tribunal révolutionnaire : J’étais déjà républicaine avant la Révolution. Lors de son procès Charlotte va répondre au président du tribunal qui lui demande si elle a un défenseur :

    J'avais choisi un ami, mais n'en ayant point entendu parler depuis, je présume qu'il n'a pas eu le courage d'accepter ma défense.

    Cet ami c’est Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant, que Charlotte a l’occasion de rencontrer à Caen, chez la supérieure de l'Abbaye-aux-Dames, quand elle y est pensionnaire. Ce Louis-Gustave, futur député normand, est à cette époque officier dans la compagnie écossaise des gardes du corps. Il va être un partisan modéré de la Révolution. Plutôt que de défendre sa jeune amie, il préfère se réfugier en Suisse, évitant une mort certaine.

    Un autre de ses amis, dès 1789, ne va pas échapper à la mort, le vicomte Henri de Belzunce.

     

      REVOLUTION 1789

      

     

    Juillet 1793.
    Pour Charlotte Corday, Marat est l’homme à abattre, celui qui, dans son journal, appelle au meurtre. Elle mesure son geste, elle tue un symbole, un homme adulé par le peuple.

    Huit jours s’écoulent entre le moment où Charlotte Corday quitte Caen et le moment où la lame de la guillotine s’abat sur elle, place de grève à Paris.
     
    Une semaine pour comprendre les motivations qui animent cette belle jeune femme solitaire, arrière-petite fille du grand Corneille, républicaine convaincue et déterminée à se sacrifier pour affirmer les valeurs de la liberté.
     
     
    VIDEO :

    1.http://www.dailymotion.com/apocalyptique01/video/x5lthp_charlotte-corday-1_shortfilms
    2.http://www.dailymotion.com/apocalyptique01/video/x5ltwc_charlotte-corday-2_shortfilms

    3.http://www.dailymotion.com/apocalyptique01/video/x5lveh_charlotte-corday-3_shortfilms
    4.http://www.dailymotion.com/apocalyptique01/video/x5lwsf_charlotte-corday-4_shortfilms
    5.http://www.dailymotion.com/apocalyptique01/video/x5lxbx_charlotte-corday-5_shortfilms

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    Château du Grand Taute - Manche

     

     

     

     

    Manoir du Grand Taute
     

    Le manoir du Grand Taute est une demeure historique de la Manche,

    située à Saint-Sauveur-Lendelin.

    Il a été construit au 16e siècle par Jean le Coq, officier de justice.

      

      

    Un système défensif protégeait la demeure contre toute intrusion ennemie.

    « Les communs se composent d'une boulangerie, d'un pressoir, de granges, d'écuries et d'étables autour d'une cour devant le manoir. » .

    Le pressoir ancien, non daté, est pourvu d'un tour à pommes en granit et une presse à longue étreinte.

     

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    Le manoir a fait l'objet de deux inscriptions.

    L'une comme Monument historique le 11 août 1975 pour les façades, les toitures, le plafond et la cheminée de la grande salle du rez-de-chaussée.

     

     

    L'autre le 4 juin 1993 pour le logis, le pressoir, la boulangerie, les écuries et la grange, ainsi que la pièce d'eau et les douves.

    Je suis allée le  visiter , il est magnifique , mais on ne peut que visiter les écuries , la boulangerie et le pressoir . 
     

      

    Château

    Il fut édifié à la fin du XVIème siècle par Jean le Coq, officier de justice. La visite permet d'évoquer avec précision le cadre de vie d'une seigneurie rurale pendant la période troublée des guerres de religion.
     
     
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    Un système défensif très élaboré, parfaitement conservé, protégeait la demeure contre d'éventuelles incursions ennemies.
     
    Les communs se composent d'une boulangerie, d'un pressoir, de granges, d'écuries et d'étables autour d'une cour devant le manoir.
     
     

     

    Le Manoir du Grand Taute au coucher de soleil.

    Il fut édifié à la fin du XVIème siècle par Jean le Coq, officier de justice. La visite permet d'évoquer avec précision le cadre de vie d'une seigneurie rurale pendant la période troublée des guerres de religion.

    Un système défensif très élaboré, parfaitement conservé, protégeait la demeure contre d'éventuelles incursions ennemies.

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    C.A.Manoir du Grand Taute ,fin du XVIème siècle.

    img051

    C.A. La rue principale au début du 19ème siècle

     

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    La place de la Mairie et la croix de l'ancien cimetière (1571)

    Saint-Sauveur-Lendelin est une petite ville située à quelques kilomètres de Coutances dans le Cotentin. Petite cité rurale très agréable.

    Sans ce gros bourg que l'on aimerai découvrir, l'église Saint-Laurent du XIXème siècle dont le clocher est inscrit aux monuments historiques.

    Devant l'église et la mairie, la croix de l'ancien cimetière de 1571 y a trouvé sa place.

    Le château des mares, propriété privée date du XVIIIème siècle.

    img050

     

    C.A. L église de Saint-Sauveur-Lendelin.

    Les communs se composent d'une boulangerie, d'un pressoir, de granges, d'écuries et d'étables autour d'une cour devant le manoir.

     Personnalité liée à la commune :

     

    Charles_François_Lebrun_prince_architrésorier_de_l'Empire

    Charles-François Lebrun (1739/1824), troisième consul et prince-architrésorier du premier empire, né au village de La Bouchelière; un vitrail de l'église de Saint-Sauveur-Lendelin célébrant la participation de Lebrun à l'élaboration du concordat et à la paix religieuse, a été inauguré en septembre 2002, ainsi qu'un monument situé dans le village. Un portrait en habit d'architrésorier est exposé dans la mairie.

     

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Sauveur-Lendelin

    Cartes anciennes : collection privée.  

    sources

    http://romy50300.skyrock.com/3043289463-Le-Manoir-du-Grand-Taute.html

      http://www.region-basse-normandie.fr/seves-taute

     


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